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La colère des bikers de France contre le radar anti-bruit à Toulouse : "On stigmatise les motards"

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Un radar anti-bruit sera installé sur un lampadaire du quartier de la Roseraie. Stigmatisant et inacceptable pour Pablo le délégué de la Fédérations des bikers de France en Haute-Garonne.

Les motards se sentent stigmatisés par le radar anti-bruit. Les motards se sentent stigmatisés par le radar anti-bruit.
Les motards se sentent stigmatisés par le radar anti-bruit. © Maxppp - (Illustration)

Pour lutter contre la pollution sonore, la Ville de Toulouse s’apprête à expérimenter le radar anti-bruit. Ces radars auront pour mission de calculer le volume sonore des véhicules qui leur passeront sous le nez. Le dispositif, qui ne verbalisera pas dans un premier temps, sera installé sur un lampadaire de le rue Louis Plana dans le quartier de la Roseraie. Une très mauvaise idée pour Pablo, le délégué de la fédérations des bikers de France en Haute-Garonne

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Est-ce que d'abord vous êtes en colère contre ce radar anti-bruit qui sera bientôt installé ?

On peut être en colère. On stigmatise tout de suite les motards. Je dis bien les motards qu’ils ne faut confondre avec ceux qui ont un scooter.

Mais vous avez quand même conscience qu'il y a beaucoup de deux-roues qui empoisonnent nos oreilles quotidiennement ?  

Tout à fait. Je connais très bien le quartier. En plus, c'est un couloir, une caisse de résonance. Je comprends très bien que les riverains soient excédés d'entendre passer des petites cylindrées. Surtout avec un lycée dans le quartier, les jeunes se déplacent en scooter. Je comprends très bien que les riverains soient excédés. 

Vous diriez que c'est un "radar anti deux-roues" ?  

Tout à fait. La plupart des deux-roues qui font du bruit le font juste par sécurité. Plus on est entendu et moins il y a de risque d'avoir un accident. C'est un bien reconnu, même s'il y en a qui disent que ce n'est pas vrai. On a toujours vérifié cette hypothèse. 

Mais c'est dangereux pour la santé d'avoir ces bruits réguliers dans l'oreille. Comment on fait alors ?  

Dans ce cas-là, il faut donc arrêter les avions. 

Alors, comment on fait pour contrôler ces deux-roues qui dépassent le seuil fixé aux 90 décibels ?

Les autorités ont le matériel pour ça. Mais c’est trop facile de mettre en place un radar à hauteur et de verbaliser à 135 euros. Ça rapporte à qui ? À la commune, à l’État. C'est toujours la même chose. Il y a le radar de bruit et les radars sur les routes. Bientôt, il y aura des radars pour nous empêcher de parler. 

Je voudrais qu'on évoque rapidement aussi le dossier de la ZFE, la zone à faibles émissions, qui doit être mise en place dans la métropole toulousaine, notamment pour interdire les véhicules les plus polluants. Les deux roues seront concernées. Là aussi, vous trouvez que c'est une mesure punitive ? 

Bien sûr. Certaines villes, autorisent les deux roues à entrer dans la ZFE. Sur Toulouse, Mr Moudenc a décidé que non. Ça va pénaliser je ne sais combien d'usagers. D’autant qu’à Toulouse, cette ZFE est énorme, elle englobe une partie du périphérique. Je ne sais pas comment ils vont contrôler cela, mais ça va empêcher la plupart des gens de se déplacer normalement.

Je veux bien qu'on fasse de l'écologie, que l’on fasse attention à la nature, mais tout le monde n'a pas les moyens de se payer une voiture hybride à 40.000 ou 50.000 euros.  

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