Le radar anti-bruit devrait être mis en service début février à Toulouse

C’est un dispositif qui risque de faire tiquer certains conducteurs de deux-roues. Mais parallèlement, il devrait qui soulager les habitants du quartier de la Roseraie, à Toulouse. Un radar anti-bruit sera installé courant février rue Louis-Plana. Cette artère longue de plusieurs centaines de mètres est propice aux pics de vitesse et aux rodéos. Avec ce dispositif, la mairie espère limiter le bruit lié à ces comportements et aux pots d’échappement trafiqués.

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D'abord une phase de tests, sans verbalisation

La ville de Toulouse s'est portée candidate pour participer à cette initiative pilotée par le ministère de la Transition Ecologique. Le radar devrait être installé début février pour une phase de test : il n’y a pas de verbalisation dans un premier temps. Les amendes pour un pot d’échappement qui pétarade un peu trop fort seront potentiellement pour 2023 voire 2024, selon la mairie de Toulouse qui espère tout de même un effet dissuasif d'ici là.

Après son installation, le radar va commencer par des mesures pour tester sa fiabilité. Il s'agira de savoir s’il fait correspondre à chaque bruit identifié comme trop fort le bon véhicule. Ces radars anti-bruit sont testés dans plusieurs villes de France, comme Nantes ou Nice.

Ensuite, l'État devra définir un cadre légal pour fixer les seuils limite de bruit. C'est seulement ensuite que les radars seront étalonnés pour déclencher pouvoir déclencher des verbalisations.

Un radar connecté  

Le radar sera installé sur un lampadaire à plusieurs mètres de haut et équipé d’une caméra à 360 degrés et de plusieurs micros. Le tout sera connecté au système de vidéosurveillance municipal pour pouvoir identifier les propriétaires des véhicules, deux roues ou voitures, responsables de nuisances. 

Les infractions devraient être passibles de 135 euros d'amendes, mais sans retrait de point.