JO Paris 2024 : les chantiers de Versailles et la Concorde temporairement suspendus en mars pour raisons de sécurité

Plusieurs chantiers en partie suspendus en mars à moins de quatre mois des Jeux de Paris 2024. Les montages des tribunes de sites olympiques ont été interrompus plusieurs semaines à Versailles et place de la Concorde, a appris France Bleu Paris, confirmant une information du journal l'Équipe. Selon Paris 2024, l'interruption d'une partie du montage des tribunes est temporaire. Elle a duré trois semaines en mars au château de Versailles, et une quinzaine de jours place de la Concorde. Depuis, les travaux ont repris sans encombre confirme la société GL Events, en charge d'une partie des travaux.

"19 à 20 mètres de hauteur"

Le 8 mars dernier, des inspecteurs du travail ont souligné que les conditions de sécurité pour les ouvriers n’étaient pas garanties. Des agents de contrôle ont visité le chantier du montage des tribunes du château de Versailles. Ils ont ordonné l'arrêt immédiat des travaux, sur cette partie, ce que confirme la décision du tribunal administratif de Versailles. Les ouvriers travaillent en hauteur avec des harnais, au-dessus du vide, "décrochés à une hauteur estimée entre 19 et 20 mètres", souligne l'instruction, en ajoutant qu'"aucun élément concernant la solidité du harnais, seul moyen de protection, n'a pu être apporté". L'inspection du travail a considéré qu'il existait donc "un danger grave de chute de hauteur"*pour ces salariés.

De son côté, GL Events assure que depuis, les chantiers ont repris, que "ces structures et tribunes sont montées par des professionnels aguerris, équipés pour se conformer à toutes les règles en vigueur". La multiplication des contrôles et des échanges avec l’inspection du travail s’est traduite par des interruptions de chantiers, à titre préventif, sur certaines opérations spécifiques à Versailles et à la Concorde, selon la société lyonnaise.

D'autres chantiers pourraient être impactés

"Les deux chantiers n'ont pris aucun retard", assure Paris 2024. Ces procédures d’interruptions temporaires sont extrêmement courantes sur les chantiers et sans référence à d’éventuels dangers immédiats, se défend GL Events.

"L'inspection du travail contrôle tous les jours les différents sites en construction", constate l'organisateur, "donc il n'est pas exclu que cela arrive de nouveau" d'ici le début des Jeux de Paris 2024.