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Privas : "Je cherche des terroristes", une mauvaise blague devant le tribunal correctionnel

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Un homme de 40 ans comparaissait, mardi, devant le tribunal correctionnel de Privas, en Ardèche, pour provocation directe à un acte de terrorisme. "Une blague", a plaidé le prévenu.

Tribunal judiciaire de Privas en Ardèche Tribunal judiciaire de Privas en Ardèche
Tribunal judiciaire de Privas en Ardèche © Radio France - Nathalie Rodrigues

François, 40 ans, veut reprendre contact avec un ami qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Il envoie via Messenger un message surprenant :  "Salut, je cherche des terroristes pour faire quelques attentats sur Sens. Dis-moi si tu es dispo".

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C'est un message seul. Il n'y en a pas eu avant et il n'y a eu aucune réponse. Pas de conversation par exemple. C'est la sœur du prévenu qui a alerté les gendarmes : elle a découvert ce message, pensé que son frère s'était converti et radicalisé et elle a prévenu les gendarmes. À la barre, François, qui est détenu à la prison de Valence pour d'autres raisons, se défend : "C'était une blague dit-il. Je ne suis pas musulman, je mange du porc". 

À l'évidence, le dossier est très mince : l'accusation se raccroche aux vidéos visionnées par François. Une vidéos sur Salah Abdelslam, une vidéo sur Al Qaïda. "Sur Youtube, il y a des suggestions. Je regardais 'Faites entrer l'accusé' et j'ai cliqué sur d'autres propositions". "Vos explications ne sont pas suffisantes" dit la procureure qui demande une peine de trois mois avec sursis visiblement peu convaincue elle-même. Le tribunal se retire quelques très brefs instants pour prendre sa décision. "Vous êtes relaxé. Au revoir monsieur" dit le président.  

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