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Serrières : deux aide-soignantes condamnées pour maltraitance

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Deux aides-soignantes de l'Ehpad de Serrières (Ardèche) ont été condamnées mardi pour voyeurisme et violence envers une personne vulnérable par le tribunal correctionnel de Privas : trois mois de prison avec sursis. Elles ont aussi interdiction définitive d'exercer cette profession.

Tribunal judiciaire de Privas en Ardèche Tribunal judiciaire de Privas en Ardèche
Tribunal judiciaire de Privas en Ardèche © Radio France - Nathalie Rodrigues

Le président égraine les charges retenues contre les deux prévenues. Il y a d'abord cette accusation de voyeurisme. Vanessa, un des deux aide-soignantes reconnaît qu'elle a pris une photo des parties intimes d'un résident de 82 ans. "Il avait un micropénis. C'était par curiosité. Je voulais en parler avec mes collègues" dit-elle. "Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire réagit le président, vous vouliez vous moquer ?". Vanessa reconnaît qu'elle n'aurait jamais du faire ça.

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Maltraitance

Et puis il y a  la maltraitance, les violences sur personne vulnérable dit la justice. Comme ce coucher brutal d'une résidente qui s'accroche à son lit. Vanessa lui enlève le bras brutalement en criant : "Vous me faites chier. Vous me faites tous chier". Ses collègues disent qu'elle parle mal aux résidents ou de façon très familière.

Le président évoque aussi cette douche à l'eau froide pour un résident qui hurle : "vous allez me tuer ". Les collègues dénoncent aussi des toilettes expédiées.

Le conseil de discipline ou le tribunal correctionnel ?

L'avocate des deux aide-soignantes revient sur les témoignages. "Sur les 42 témoignages, il y en a trois de solides. La collègue qui parle de plus de 300 photos sur le téléphone de Vanessa ne les a jamais vues. On lui a dit". Et l'avocate revient sur ce qu'elle appelle le contexte : "oui il nous arrive tous dans nos métiers de crier. Lorsque j'ai un client qui ne parvient pas à donner sa date de naissance, il m'arrive en rentrant au bureau de dire mais quel con. Je le défends aussi bien qu'un autre. C'est un métier dur" poursuit-elle. "Elles font ce que nous ne voulons pas faire. Le conseil de discipline j'aurais compris. mais pas le tribunal correctionnel" conclut-elle.

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