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Début ce mardi du procès du meurtre de la policière Aurélie Fouquet

De
  • Julien Baldacchino
Par

C'est un procès-fleuve qui commence ce mardi devant la cour d'assises de Paris : pendant 33 jours d'audience, une centaine de témoins vont se succéder à la barre. Huit hommes sont jugés, dont trois sont soupçonnés d'avoir tué en 2010 Aurélie Fouquet, 26 ans, policière municipale.

La mort d'Aurélie Fouquet, en 2010, avait suscité une vive émotion
La mort d'Aurélie Fouquet, en 2010, avait suscité une vive émotion © Maxppp

L'affaire avait suscité une vive émotion, à l'époque, au point que le président Nicolas Sarkozy avait alors assisté aux obsèques : Aurélie Fouquet, une jeune policière municipale âgée de 26 ans en poste à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), avait été tuée, le 20 mai 2010, dans une fusillade au terme d'une course-poursuite.

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Neuf accusés dont un jamais retrouvé

Ce mardi, huit hommes seront dans le box des accusés de la cour d'assises de Paris pour le début du procès du meurtre d'Aurélie Fouquet. Un procès-fleuve, avec 33 jours d'audience prévus, une centaine de témoins et 25 experts convoqués à la barre.

En tout neuf personnes sont accusées dans ce procès, dont trois directement pour le meurtre d'Aurélie Fouquet : Daouda Baba, Rabia Hideur et Olivier Tracoulat. Mais ce dernier ne participe pas au procès : blessé dans la fusillade, peut-être mortellement, il n'a jamais été retrouvé par les enquêteurs. Les six autres sont jugés pour des crimes et délits en rapport avec l'affaire, de l'association de malfaiteurs à la détention illégale d'armes.

Redoine Faïd, cerveau présumé

Parmi eux, Redoine Faïd est soupçonné d'être le cerveau de l'opération, même s'il n'a pas directement participé au meurtre. Au moment des faits, il était en liberté conditionnelle et affirmait s'être rangé dans une autobiographie très médiatisée. "Caïd des cités" autoproclamé, pointure du grand banditisme français, il a été incarcéré en 2011 avant une évasion spectaculaire à l'explosif de la prison de Sequedin. Devenu l'homme le plus recherché de France, il a été retrouvé six semaines plus tard. Il risque la prison à perpétuité.

Le 20 mai 2010, tout a commencé par un véhicule blanc, dont la carrosserie est marqué de trous ressemblant à des impacts de balles. Le véhicule pris en chasse s'engage sur l'autoroute et ses occupants tirent sur les policiers, avec pour seul objectif, selon leurs propres aveux, de "tuer du flic". Arrivés à Villiers-sur-Marne, ils braquent un second véhicule puis tirent sur une voiture de police municipale. A l'intérieur, Thierry Moreau est touché au thorax et Aurélie Fouquet à la tête. Elle décède quelques heures plus tard.

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