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Changements climatiques : le sorgho intéresse de plus en plus les agriculteurs de l'Yonne

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Face au réchauffement climatique, les agriculteurs de l’Yonne cherchent des plantes moins gourmande en eau. Le sorgho, une céréale qui vient d’Afrique est une bonne alternative au maïs ou au colza.

Dans l'Yonne , prés de 3000 hectares sont consacrés à la culture du sorgho Dans l'Yonne , prés de 3000 hectares sont consacrés à la culture du sorgho
Dans l'Yonne , prés de 3000 hectares sont consacrés à la culture du sorgho © Radio France - Corinne Fugler

Les agriculteurs de l'Yonne  implantent de nouvelles cultures. Le sorgho, une céréale africaine, a vu la surface qui y est consacrée pratiquement multipliée par trois (source FranceAgrimer) en cinq ans dans notre département. On en cultive près de 3000 hectares pour la consommation animale.

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Un plante qui résiste à la sécheresse

Beaucoup d'agriculteurs icaunais se tourne vers cette céréale après plusieurs années de sécheresse car elle présente l'avantage de supporter le manque d'eau. Anthony Comperat a remplacé le maïs par le sorgho sur 20 hectares de son exploitation à Champlost dans le florentinois :  « Vu les années sèches, qu’on a eu » explique l’agriculteur qui a une exploitation de 200 hectares, « les rendements en maïs n’étaient pas terribles. On l'a remplacé par le sorgho qui demande tout de même beaucoup moins d’eau parce que c’est une plante qui arrive à se protéger. Ses feuilles s’enroulent et une pellicule blanche se crée pour que l’eau ne s’évapore pas trop. Ça supporte mieux les coups de sec. »

Le sorgho nécessite deux fois moins de travail que le colza

Cette culture est peu couteuse, moins sensible aux ravageurs et nécessite un investissement moins important des agriculteurs sur une période d'à peu près 6 mois. Maxime Laugelot en cultive 40 hectares depuis trois ans à Bernouil dans le tonnerrois : « c’est beaucoup plus simple à implanter » explique l’agriculteur qui possède une exploitation de 400 Hectares, « la semence est la chose la plus onéreuse, après pour le désherbage , c’est moins cher, pour les insecticides, il n’y en a pas du tout, et on a deux fois moins de travail qu’avec le Colza par exemple».

Le sorgho demande donc moins d'eau, moins d'engrais, moins de désherbage et moins de travail, ce qui mis bout à bout en fait une culture rentable pour les agriculteurs icaunais qui développent cette culture depuis quelques années.

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