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Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, hospitalisée après une tentative de suicide

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La nouvelle est tombée en début d'après-midi ce dimanche. Cécile Bourgeon a avalé des médicaments samedi soir. Incarcérée à Lyon-Corbas, la jeune femme purge une peine de cinq ans de prison pour la mort de sa fille, Fiona.

Cécile Bourgeon aux cotés de son avocat Gilles-Jean Portejoie Cécile Bourgeon aux cotés de son avocat Gilles-Jean Portejoie
Cécile Bourgeon aux cotés de son avocat Gilles-Jean Portejoie © Radio France - Olivier Vidal

C'est à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, où elle est incarcérée, que Cécile Bourgeon a tenté de mettre fin à ses jours hier soir, en avalant une centaine de pilules. La jeune femme a été transférée vers un hôpital lyonnais et ses jours ne sont plus en danger selon l'administration pénitentiaire.

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Ces derniers temps, ça n'allait pas - Maitre Portejoie, l'avocat de Cécile Bourgeon

Maître Gilles-Jean Portejoie, l'avocat clermontois de Cécile Bourgeon, confie qu'il n'est pas surpris par ce geste désespéré. Il a des échanges réguliers au téléphone, avec sa cliente. "Ces derniers temps, ça n'allait pas" précise t-il. La jeune femme aurait de plus en plus de mal à supporter sa détention qu'elle vit comme une injustice. En novembre 2016, les Assises du Puy-de-Dôme l'ont acquittée des faits criminels pour lesquels elle comparaissait. Seuls les délits ont été retenus, notamment la non-assistance à personne en danger et la dénonciation de crime imaginaire, et la Cour l'a condamnée à cinq ans de réclusion. Son ex-compagnon, Berkane Makhlouf, en revanche, a écopé d'une peine de 20 ans pour avoir porté les coups mortels à la fillette en mai 2013.

Une 5e demande de remise en liberté

A quatre reprises, l'avocat de Cécile Bourgeon a déposé des demandes de remise en liberté. Elles ont toutes été refusées. En avril, la Cour de Cassation a confirmé le maintien en détention de la jeune femme. Or, celle-ci souhaitait comparaître libre au procès en appel prévu au mois d'octobre prochain au Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Ces refus successifs sont perçus comme de l'acharnement et la défense va déposer une 5e demande le 8 août prochain. "46 mois de détention pour des délits, c'est du jamais vu" insiste Maître Portejoie. Aujourd'hui, ce dernier doute que sa cliente soit en état, physique et moral, de témoigner lors de ce nouveau procès.

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