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La sélection à l'université fait grincer des dents le campus de Dijon

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C'est une révolution annoncée qui inquiète à l'université ! La réforme du master, votée en décembre dernier, entrera en vigueur à la rentrée 2017. Et avec elle la sélection des jeunes à la fin de la licence. A Dijon, une pétition a été signée par 1.150 étudiants.

L'esplanade du campus universitaire de Dijon.
L'esplanade du campus universitaire de Dijon. © Radio France - Faustine Mauerhan

À partir de septembre 2017, les universités pourront sélectionner les étudiants la fin de la 3eme année de fac. Juger leurs notes, leur dossier et leur refuser l'accès au master. En contrepartie de cette sélection, l'Etat crée un "droit à la poursuite d'études" que les malheureux recalés pourront faire valoir. Le recteur académique sera alors obligé de trouver une place quelque part à l'étudiant. Dans sa filière et dans sa fac si possible, mais pas forcément. Un casse tête inquiétant pour Valentin Gomes, élu du syndicat d'étudiant majoritaire à Dijon et vice-président étudiant à l'université : "Ça va être extrêmement compliqué à mettre en place dans la pratique. On demande à voir et surtout que les étudiants soient recasés dans leur domaine."

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Des pétitions dans plusieurs universités

C'est bien ce dernier point qui inquiète les étudiants. La sélection à l'université reste un gros mot qu'on n'ose prononcer, mais qui dans les faits, existe déjà. Actuellement, les étudiants sont sélectionnés sur dossier entre leur 4ème et leur 5ème année. Au beau milieu de leur master donc. Un peu incohérent pour Estelle, croisée sur l'esplanade du campus : "Moi je trouve ça mieux de sélectionner à la fin de la licence, ça évite de s'engager dans une première année de master que l'on est pas sûr de finir. La déception est de ne pas être pris est la même mais au moins, on ne perd pas une année."

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Alors si la sélection à l'université ne fait pas débat, c'est la mise en place très rapide de la réforme qui inquiète les jeunes. Des pétitions circulent dans plusieurs facultés pour demander un report de l'application à 2018. A Dijon, quelques 1.400 étudiants ont déjà signé. Et notamment pour les cursus avec numerus clausus comme le droit ou la psychologie. A la direction de l'université, Christelle Serée-Chaussinand, la vice-présidente en charge de la mise en oeuvre de la réforme du master veut rassurer : "Nous sommes en train de travailler avec les étudiants, leurs élus et les enseignants pour trouver la solution la moins mauvaise possible. Celle qui ne pénalisera ni les L3 actuels, ni les M1 susceptibles de redoubler."

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