La Nouvelle Éco : à Châteauroux, l’agence de voyage Terres d'ailleurs toujours à quai

“C’est encore très compliqué”, reconnaît Pierre Doucet, co-fondateur de l’agence de voyage Terres d'ailleurs, présente à Châteauroux, Le Blanc et Bourges. Cet été, faute de mieux, Terres d’ailleurs a vendu quelques séjours en Europe. “On a bricolé”, commente-t-il. Le chiffre d’affaires est inférieur de 70 % par rapport aux années avant Covid. Le personnel est toujours en chômage partiel, 20 h par semaine au lieu de 35 h. L’État, lui, continue à soutenir le secteur.  

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Des vacances d'hiver au soleil ?

À cette époque de l’année, Terre d’ailleurs commercialise habituellement des vols vers l’hémisphère sud pour les vacances de Noël et de février : Namibie, Afrique du sud, Argentine... Mais un grand nombre de frontières restent fermées, y compris pour les personnes vaccinées. “On  demande à nos clients de patienter. On ne peut pas s’engager. Si les  frontières d’un pays sont fermées au moment de la vente d’un séjour, en  cas d’annulation il ne sera pas pris en compte par les assurances”, précise Pierre Doucet. 

Un retour dans les agences

Or, ce sont les vols longs courriers qui permettent à l’agence de dégager les marges les plus importantes. “Ça va reprendre, il faut rester optimiste. Mais dire quand, je n’en suis pas capable”, dit-il. Les agences de voyage sont dépendantes de l’évolution de la situation sanitaire. Il estime cependant que cette crise aura eu un aspect positif : “Nombreuses sont les personnes qui, suite à des expériences malheureuses sur internet, reviennent dans nos agences.”

En revanche, la crise, avec la multiplication des réunions à distance en visio, a fait chuter les voyages d’affaires qui représentaient par le passé 20 à 25 % du chiffre d’affaires.