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Dans le Berry, les agences de voyages au défi de la cinquième vague et du variant Omicron

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Alors que la France fait face à la cinquième vague de l'épidémie et que le variant Omicron se répand comme une trainée de poudre à travers le monde, comment les agences de voyages font-elles face ?

 "Il est possible de partir en vacances et il sera possible de partir en vacances pendant les fêtes de fin d'année" assure Pierre Doucet à la tête de l'agence Terres d'Ailleurs. (photo illustration)  "Il est possible de partir en vacances et il sera possible de partir en vacances pendant les fêtes de fin d'année" assure Pierre Doucet à la tête de l'agence Terres d'Ailleurs. (photo illustration)
"Il est possible de partir en vacances et il sera possible de partir en vacances pendant les fêtes de fin d'année" assure Pierre Doucet à la tête de l'agence Terres d'Ailleurs. (photo illustration) © Maxppp - PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Nouveau coup dur pour les professionnels du voyage, en l'espace de quelques jours  le variant Omicron s'est répandu comme une trainée de poudre. Originaire d'Afrique Australe, il est présent, ce vendredi 3 décembre, dans 38 pays et sur l'ensemble des continents ! Ce variant, vient s'ajouter à la 5eme vague de l'épidémie que traversent l'Europe et la France. Une mauvaise nouvelle pour les fêtes de fin d'année et les voyages que vous aviez peut être prévu. Du côté des agences, justement, dans le Berry, elles affrontent avec sérénité cette nouvelle donne.

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Le variant Omicron est, ce vendredi 3 décembre au soir, détecté dans 38 pays à travers le monde.
Le variant Omicron est, ce vendredi 3 décembre au soir, détecté dans 38 pays à travers le monde. © Visactu - Visa Actu

Peu d'appels pour des annulations

C'est vrai, depuis lundi certains clients sont inquiets, certains préfèrent suspendre leur projet ou annuler leur voyage mais ce n'est pas une majorité assure Pierre Doucet, qui est à la tête de l'agence berrichonne Terres d'ailleurs "Bien sûr que les clients, les voyageurs, les touristes sont inquiets pour le départ ou pour le retour. C'est évident et normal". D'ailleurs sa priorité a été en premier lieu de rapatrier les clients bloqués dans des pays ayant fermé leurs frontières comme le Maroc.

De son côté, Jimmy Bouret, qui dirige Rêves Lointains, assure n'avoir eu aucune annulation depuis que le variant omicron fait parler de lui. "Pour l'instant je touche du bois car mes destinations ne sont pas touchées, du moins officiellement par le nouveau variant Omicron". Le jeune patron avait toutefois pris les devants et mis en veille les voyages au Maroc, pays qui a rapidement fermé sa frontière à l'annonce de ce nouveau variant. Pour l'heure il n'a eu aucun appel de clients, et tous ses voyages sont maintenus. 

Rassurer la clientèle 

Désormais, après quatre vagues, il l'assure les agences de voyages sont comme qui dirait rodées. Il y a eu pendant un temps l'ordonnance du gouvernement qui permettait de reporter son voyage ou de se faire rembourser ultérieurement. Elle s'est achevée depuis septembre. Depuis cet automne, les agences et leurs clients peuvent compter sur les assurances et leur volet sanitaire. "Dès lors que quelqu'un réserve un séjour dans une agence de voyages et que l'agence de voyages  ou le producteur annule le vol, le séjour, le service que vous voulez, là, l'agence rembourse directement. Attention, si le client décide de lui même d'annuler sa réservation alors que la destination est ouverte, alors que les frontières ne sont pas fermées avec le pays, ou bien que l'hôtelier, si c'est en France, maintient ses capacités d'ouverture, non. Là, le client n'est pas remboursé puisque c'est une annulation de confort", détaille Pierre Doucet. Le gérant considère qu'aujourd'hui la principale de ses missions est de renouer la confiance, et rassurer la clientèle. "L'inquiétude est là, mais c'est à nous de faire en sorte qu'elle disparaisse ou qu'elle soit gérée dans les meilleures conditions pour nos voyageurs" explique-t-il.

Une philosophie partagée par Jimmy Bouret, si le client leur fait confiance c'est aussi parce que c'est à eux d'anticiper et régler les problèmes 

S'adapter à un start and go permanent 

Les deux voyages le reconnaissent, le plus dur est de s'adapter à des règles du jeu qui changent en permanence.  Le "stop and go", l'arrêt puis la reprise (en français), mettent à rude épreuve les nerfs des équipes. "Le fait de construire un voyage, de le déconstruire, de le reconstruire, de les construire à nouveau, c'est très, très dur. Moralement, c'est très dur, c'est à dire qu'on ne voit pas le bout du tunnel. On ne voit pas de projet et au final" explique Pierre Doucet. il souligne aussi la double peine des agences de voyage qui remboursent intégralement les voyage sans prendre de commission, "et c'est tout à fait normal" commente-t-il avant d'ajouter "quid de toutes ces heures travaillées par nos collaborateurs qui règle ces heures ?" Il l'assure sa mission est de tenir la barre du navire, pas question d'abandonner son poste.

Jimmy Bouret ne veut pas non plus se laisser abattre, lui qui a lancé son entreprise en pleine pandémie. "On ne peut pas se permettre de rester dans une position de -je verrais, peut être dans six mois, dans un an, dans deux ans - autant continuer à se projeter comme on a pu le faire ces six derniers mois".

Pierre Doucet se veut rassurant,  Tous les deux rappellent ainsi qu'il demeure possible de partir à Dubaï, en République Dominicaine mais aussi en Europe avec des destinations comme les Baléares, Venise ou encore la côte de l'Adriatique. 

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