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Indre-et-Loire : Malgré le manque de pluies, les nappes phréatiques se portent bien

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En ce mois d'avril 2019, les réserves d'eau sont-elles suffisantes en Indre-et-Loire ? En février il n'est tombé en Indre-et-Loire que 48 millimètres d'eau, là où il aurait du en tomber 100. Plusieurs agriculteurs ont déjà commencé à arroser leurs champs. Mais la situation n'est pas si dramatique.

Extrait de l'État quantitatif de la ressource en eau en région Centre-Val de Loire – Avril 2019, publié le 11 avril 2019.
Extrait de l'État quantitatif de la ressource en eau en région Centre-Val de Loire – Avril 2019, publié le 11 avril 2019. - Source: DREAL

« Globalement l'hiver dernier il y a eu très peu de pluie, si bien que les niveaux des nappes sont modérément bas », constate Damien Salquedre, hydrogéologue au Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) de la région Centre-Val de Loire. Toutefois rien d'alarmant : « Les nappes dans le secteur de la Touraine résistent assez bien, par rapport à la Champagne berrichonne par exemple. » En effet, si l'on se penche sur les relevés piézométriques de fin mars, tous les voyants sont au rouge dans le département de l'Indre, alors que la situation est bien moins compliquée en Touraine. Les relevés piézométriques, c'est l'outil utilisé par le BRGM, et par la DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement), pour évaluer le niveau des nappes phréatiques. Il indique en fait la profondeur de la surface d'une nappe. 

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Pour l'instant, pas d'alerte, ni même de risque de sécheresse pour le département. « Mais, souligne Damien Salquedre, il ne faudrait pas que la période sèche dure trop longtemps quand même. »

L'irrigation, une variable d'ajustement

Car il y a eu peu de pluie cet hiver, et peu de pluie depuis le début du mois d'avril en Indre-et-Loire. Par conséquent plusieurs cultivateurs ont déjà commencé à irriguer leurs cultures. Cela fait tôt, mais David Froger, responsable du Pôle Environnement à la Chambre d'Agriculture du Département (CCA37) l'assure, « il ne faut pas dramatiser du tout. » Beaucoup d'agriculteurs arrosent leurs parcelles au début du mois d'avril, utilisant l'irrigation comme une variable d'ajustement entre l'hiver et la fin du mois. « Il y a toute une stratégie à mettre en place. Il peut s'agir de faire un passage d'irrigation pour favoriser la levée d'une culture. » Autrement dit, pour empêcher que les plants ne restent dans les sols d'ici l'été, l'irrigation permet d'apporter de la fraîcheur à la terre, et d'accompagner les racines des plants jusqu'aux nappes phréatiques évoquées plus haut.

« Ce passage est crucial pour que la culture ait une levée régulière, qu'elle s'implante bien, et qu'ensuite elle puisse être autonome et fonctionner normalement pendant son cycle végétatif », explique David Froger.

Pour le moment aucune alarme, ni du côté du BRGM, ni du côté de la DREAL, ni du côté de la CCA37. Mais Damien Salquedre nuance, « il ne faudrait pas que la période sèche dure trop longtemps quand même. » David Froger abonde en son sens, « on espère bien quand même que des pluies vont revenir dans les jours ou les semaines qui viennent. »

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