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Fonderies du Poitou : la CGT "va soutenir les salariés car c'est une situation difficile" affirme Philippe Martinez

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Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, était ce mercredi 28 novembre, l'invité de France Bleu Poitou. Le leader syndical sera jeudi dans la Vienne, pour rencontrer les salariés des Fonderies du Poitou et un débat en soirée au parc des expositions de Poitiers.

Philippe Martinez, lors d'une manifestation à Paris le 10 octobre 2018.
Philippe Martinez, lors d'une manifestation à Paris le 10 octobre 2018. © Maxppp - Leon Tanguy

Il sera jeudi matin avec les salariés des Fonderies du Poitou. Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, va passer la journée dans le Poitou et tient à aller à leur rencontre. Sur le site alu de Saint-Jean Industries à Ingrandes-sur-Vienne, près de 400 personnes ont appris mardi le placement en cessation de paiement de l'entreprise. La direction va se mettre en cessation de paiement pour assurer les salaires du mois de novembre. 

"On va venir les soutenir car c'est une situation difficile à vivre", Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

Le leader syndical a expliqué, au micro de France Bleu Poitou, vouloir replacer les "responsabilités des uns et des autres". "L'employeur a d'abord une responsabilité, tout comme le donneur d'ordres, Renault. Il me semble que l'entreprise travaille à 99% pour Renault. Le groupe avait promis des choses et n'a rien fait." Philippe Martinez pointe aussi du doigt le rôle du gouvernement et s'interroge sur l'absence des représentants syndicaux ce mercredi à Paris à la réunion prévue au ministère de l'Économie. "C'est quand même un grand problème vous voyez". 

Mobilisation aux côtés des gilets jaunes

Philippe Martinez estime que la CGT n'est pas discrète dans ce mouvement des gilets jaunes. Il admet toutefois que ces manifestants mobilisés depuis douze jours ne "connaissent pas forcément très bien les syndicats". "Pour une grande part de ceux qui sont mobilisés, ils ne croisent jamais de syndicat, explique-t-il. Ils ont trouvé une forme différente pour se mobiliser. Mais nos revendications, nos attentes sur le plan social sont sensiblement les mêmes". Il souhaite que les mécontentements se rejoignent, se "fédèrent". Le secrétaire général de la CGT estime que pour sortir de cette crise le gouvernement doit gérer "l'urgence sociale, avant l'urgence environnementale".

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