Dans le rétro : Eddy Mitchell
Chanteur énigmatique, acteur sympathique, rockeur pudique, crooneur charismatique, il est protestataire, contestataire, parfois de mauvaise foi, c’est un artiste sans concession. Eddy Mitchell est notre invité.
Le coup de promo
Eddy Mitchell est de retour avec "Country Rock", un album de 12 titres. 12 titres originaux avec des textes tels des manifestes au travers desquels la colère, la joie, la rébellion et l’amour se retrouvent ou s’entrechoquent. C’est rock. C’est folk. Ça claque. Ça parle de nous, de vous, de la société, de tout.
Dans cette édition de l'émission Dans le rétro
A propos de Johnny Hallyday : "Son amitié me manque, sa folie".
Dans mon enfance, il y a eu très tôt l'envie de ne pas être Monsieur "Tout le monde".
Avec l'épidémie qui a existé et qui existe toujours, le gouvernement français est l'un des rares au monde à avoir autant assisté les gens. Mais il n'y a pas que ça. Il faut croire en soi et ne pas simplement attendre que le gouvernement vous envoie des sous.
Le rap d'aujourd'hui, c'est le rock'n'roll des années 50.
La musique est tout le temps présente. Dieu, lui, est présent de temps en temps.
La chanson M'man, je n'aurais jamais pu la chanter de son vivant
On a appris qu'on s'appelait "Les chaussettes noires" en écoutant la radio. C'était un deal entre la maison de disque et un groupe qui fabrique des chaussettes.
Il y a un fatalisme accepté dans mes chansons.
J'ai toujours adoré l'Amérique pour la musique, le cinéma, les décors… Mais la mentalité américaine ne m'intéresse pas. Elle est basée sur le pognon. Quand vous rencontrez quelqu'un, il vous demande combien vous touchez par an.
On est beaucoup plus libres aujourd'hui qu'on ne l'était dans les années 60, surtout les jeunes.