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Dans le rétro : Serge Lama

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

D'aventures en aventures, notre invité de la semaine nous emmène dans les méandres d'un homme malade de vivre. S'il a connu tant de femmes, femmes, femmes c'était pour nourrir son art, celui de chanter la vie. La nôtre, mais aussi la sienne. Serge Lama est l'invité de Déborah Grunwald.

Serge Lama est l'invité de Déborah Grunwald
Serge Lama est l'invité de Déborah Grunwald © Radio France - Romain Fresu

Le coup de promo 

"Ma vie, mes plus grandes chansons illustrées par mes peintres préférés" c’est un livre original d’une tendresse brutale. Chaque chanson de Serge Lama est accompagnée d'un tableau, ou de plusieurs. Et sii Serge Lama ne devait en retenir qu'un seul titre, ce serait  "Et puis on s'aperçoit" : "le résumé de toutes mes chansons. C'est la vérité vue par Serge. L'envie de faire des voyages et puis la fin avec le délabrement de l'être humain dans lequel je suis entré". 

Et puis on s'aperçoit

Un livre qui s'accompagne aussi d'une biographie de 45 pages où Serge Lama se livre sur sa vie, ses envies et sa lucidité : "Les naïfs sont au pays du bonheur, des bisounours ! Ma lucidité, depuis tout petit, m'a fait du mal". 

Ce livre c’est l‘histoire d’un homme qui a aimé éperdument, qui a souffert profondément et qui a vécu ses rêves follement. C’est un homme qu’on envie, qu’on plaint et qu’on respecte.

Le livre de Serge Lama : "Ma Vie, mes plus grandes chansons illustrées par mes peintres préférés"
Le livre de Serge Lama : "Ma Vie, mes plus grandes chansons illustrées par mes peintres préférés"

Dans cette édition de l'émission Dans le rétro :    

Ma mère, pour moi, c'était celle qui empêche. La nuit, quand mon père rentrait de spectacles, elle l'engueulait parcequ'il était en retard d'un quart d'heure. Ma mère c'était ça et moi je l'entendais, j'avais 8 ans à l'époque. 

J'ai lu très tôt des livres que je n'aurais pas dû lire pour un enfant de 9 ans comme Baudelaire. 

J'avais 11 ans et j'avais Papa dans les bras qui pleurait et qui me disait "je peux pas quitter ta mère, tu comprends, c'est pas possible, je ne peux pas te laisser" et il pleurait, pleurait. 

Sur la mort de Liliane, sa fiancéei : J'ai été tellement dans la douleur, à tous les niveaux, j'ai hurlé toutes les nuits, ça a été terrible pour l'hôpital. Je ne pouvais pas accepter l'idée que quelqu'un que j'aime comme ça me quitte. 

Un artiste n'a pas à être modeste. Dans ce métier, il faut y aller. Si on n'y va pas, personne n'ira à votre place. 

Sur "Les petites femmes de Pigalle" : Ca a fait un peu de tort à mon image. Les gens qui aimaient "Je Suis Malade", "D'Aventures en Aventures", tout d'un coup je les ai sortis de ce qu'ils connaissaient. 

Là, ça sent pas bon, tout ce qui se passe dans le monde entier. J'imagine très bien, dans le monde occidental, des révolutions. Ca commence à un endroit et avec les réseaux sociaux, ça se répand comme une flambée. […] C'est très dangereux les réseaux sociaux. C'est de là que ça va partir. On est tombés dans le piège. 

La valeur du temps n'est plus la même. Les gens n'ont jamais de temps. 

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