Les aménagements de la colline d'Elancourt (78) pour les JO 2024
On vous donne régulièrement des nouvelles de l’avancée des chantiers des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Aujourd’hui en danseuse, on grimpe la colline d’Elancourt, qui accueillera l’épreuve de VTT. Des épreuves qui se tiendront le 28 et le 29 juillet 2024 et qui ne nécessiteront pas de travaux.
La colline d'Elancourt, artificielle à l’origine, créée par à partir de la terre enlevée sur le site de Saint Quentin en Yvelines, au moment de la création de la ville. Au milieu du 19e siècle, elle devient d’abord une décharge avant d’être fermée en 1975 pour finir transformée en parc naturel à la fin des années 80.
Vivien Corre chef de projet de ce chantier s'explique : il travaille depuis 2020, avec des écologues et des paysagistes, mais aussi le Sud-Africain Nick Floros créateurs des pistes VTT des JO de Rio et Tokyo, pour réussir à aménager ce qui existe déjà sur la colline plutôt que de tout changer. Pas de construction humaine à l’horizon.
Car la colline d’Elancourt est devenue avec le temps un véritable sanctuaire pour de nombreuses espèces, animales et végétales ! Et le challenge a été de concevoir un projet où nature et hommes, qu’ils soient cyclistes, coureurs ou promeneurs, se côtoient en harmonie.
Mais qui dit Jeux Olympiques, dit public… Il va y avoir du monde sur le site ! Se pose alors la question de la gestion des spectateurs, et ça passe par une identification claire des différentes zones. Tout simplement en identifiant clairement les différentes zones.
Tout d’abord celles naturelles les plus sensibles clôturées le temps des Jeux (comme les zones humides ou encore des forets arbustifs que l’on ne trouve que sur la colline d’Elancourt). Avec, pour les promeneurs curieux, des infos pour en savoir plus sur les différentes espèces et écosystèmes.
Ensuite celles du VTT aménagées un peu comme font les stations de ski avec leurs pistes. Parcours, dénivelés, niveau de difficultés etc. Des zones spectateurs très encadrées, le long des pistes et à l’arrivée. Mais aussi des zones de loisirs puisque les Franciliens auront à disposition, en plus des pistes, du mobilier en bois ou encore des agrès sportifs.
C'est la volonté des organisateurs de faire de la colline un véritable parc sportif qui perdurera après les JO dans le prolongement d’ailleurs de la base de loisirs, toute proche, de Saint Quentin!