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«Je suis sûre que beaucoup de gens en ont ras le bol de m’entendre» : Judith Godrèche revient sur l’écho médiatique de cette nouvelle vague MeToo

Judith Godrèche sur le tapis rouge du festival de Cannes. (Cannes, le 15 mai 2024.) Judith Godrèche sur le tapis rouge du festival de Cannes. (Cannes, le 15 mai 2024.)
Judith Godrèche sur le tapis rouge du festival de Cannes. (Cannes, le 15 mai 2024.) Gisela Schober / Getty Images

Sur le plateau de «C à vous» au cœur de la croisette, l’actrice est revenue sur la place médiatique qu’elle occupe depuis ses révélations en janvier dernier.

La montée des marches de Judith Godrèche a été très remarquée. En ligne avec ses acteurs, toutes et tous ont placé leurs deux mains devant la bouche, face aux photographes, pour dénoncer le silence dans les affaires de violences sexuelles. Venue présenter son court métrage Moi aussi qui faisait l’ouverture de la compétition «un certain regard», elle était, ce jeudi 16 mai, l’invitée d’un «C à vous» en direct de la Croisette.

«Il est important que les hommes disent “on vous croit”»

«Ça n’est pas les hommes contre les femmes. Il est important que les hommes disent “on vous croit”», analyse Judith Godrèche, ajoutant qu’elle accueille le récent soutien de Vincent Lindon «avec un sourire jusqu’aux oreilles». Se sent-elle entendue ? La création d’une commission d’enquête à l’assemblée nationale sur les «abus et violence» dans le monde de la culture sont en tout cas des indices notables d’une avancée. «Ce pas-là est très important et cette commission d’enquête, qui j’espère sera menée d’une main de fer, amènera à des débats, à des lois, à des décisions qui feront avancer les choses», répond l’actrice.

«Je ne suis pas la seule à avoir parlé»

Aujourd’hui, Judith Godrèche est un symbole, si ce n’est la figure de poupe d’une nouvelle vague MeToo dans le cinéma français. Une lourde responsabilité mais aussi une certaine omniprésence, dans les discussions comme dans les médias. «Je suis sûre que beaucoup de gens en ont ras le bol de m’entendre d’ailleurs», lance-t-elle en souriant. «Même moi parfois...», rit-elle. «Forcément quand on envahit l’espace visuel de tout le monde, je comprendrais». Plus tôt dans l’interview, elle évoquait cette figure d’interlocutrice qu’elle représente désormais : «Je ne suis pas la seule à avoir parlé. Je suis l’écho d’un écho d’un écho d’un écho. Il se trouve qu’aujourd’hui on s’adresse à moi». Elle s’arrêtera de parler quand les choses auront fait leur chemin, soutient-elle, en concluant cette interview sur une note positive.

«Je vais toujours être là pour la soutenir»

Assise à ses côtés sur le plateau, Tess, sa fille qui joue également dans le court-métrage Moi aussi, dit mener ce combat de front avec elle. «Avec ma mère on est très très fusionnelles. Je vais toujours être là pour la soutenir, être à côté d’elle et crier plus fort ce qu’elle dit.» Mais même en étant le plus fort soutient de sa maman, elle le sait «c’est son combat à elle».

«Je suis sûre que beaucoup de gens en ont ras le bol de m’entendre» : Judith Godrèche revient sur l’écho médiatique de cette nouvelle vague MeToo

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11 commentaires
  • Anonyme

    le

    Tu as vécu des années avec ce type et acheté un appart avec lui, alors cesse de jouer aux victimes alors que tu étais consentante!

  • Maupassant

    le

    C'est même au-delà du ras-le-bol, c'est l'overdose ! Personnellement, j'attends la suite, la suite constituée par les plaintes en diffamation des personnes qu'elle a accusées pour des faits non-prouvés, anciens, probablement tous prescrits (à supposer qu'ils aient été avérés !) . Elle rira moins à ce moment-là !

  • jpantibes

    le

    OH OUI !!!! Comme un planeur : de temps à autre, elle atterrit !

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