Charlie Dalin met à l'eau Macif, son nouvel IMOCA "fait pour gagner le Vendée Globe"
Le nouveau bateau de Charlie Dalin, Macif, est mis à l'eau ce samedi 24 juin à Port-la-Forêt puis Concarneau dans le Finistère. Avec ce nouvel IMOCA tout neuf, le skipper normand espère remporter le Vendée Globe 2024, le tour du monde en solitaire et sans escale.
C'est un nouveau bateau qui devrait compter dans la classe IMOCA, les bateaux du Vendée Globe qui accomplissent le tour du monde en solitaire et sans escale. Le foiler neuf de Charlie Dalin, Macif, est mis à l'eau ce samedi 24 juin dans le Finistère, à Port-la-Foret où il a été construit chez CDK, avant de rejoindre Concarneau où le monocoque verra sa quille et son mât être fixés.
En quête d'une victoire sur une grande course
Le bateau sera skippé par le Havrais, qui n'a jamais fait moins bien que premier ou deuxième des courses auxquelles il a participé avec son précédent IMOCA Apivia, mais sans toutefois remporter les courses majeures que sont le Vendée Globe, la Route du Rhum ou la Transat Jacques Vabre.
Inversion de la zone de vie et de la zone de manoeuvre
Pour tenter d'y parvenir cette fois, le navigateur apporte notamment une grosse avancée ergonomique pour améliorer la vie à bord de ce nouvel IMOCA. Avec un lieu bien gardé à l'arrière du bateau. "Entre nous, on l'appelle la studette", sourit Charlie Dalin, et c'est l'énorme nouveauté intérieure : l'inversion de la zone de vie, et de la zone de manoeuvre. Pour faire simple, désormais Charlie Dalin mangera, dormira et travaillera sa trajectoire dans la partie arrière du bateau, totalement fermée. Alors que sa colonne et ses winchs se trouveront juste en avant, rapprochés du mât, avec deux trappes latérales desservies par quelques marches pour se hisser sur le pont.
Cette nouveauté est issue d'un constat sur le précédent bateau du skipper. "A chaque fois que je changeais de bord, il fallait que je déménage le pouf sur lequel je dormais, que je fasse tourner mon écran d'ordinateur et récupérer mon clavier, etc. C'était compliqué". Dans celui-ci, sa vie à bord est ramassée. Avec un objectif : limiter au maximum ses mouvements pour une raison simple. "Quand le bateau est lancé à 50 km/h, avec des vagues de deux ou trois mètres, c'est très long de se déplacer".
"Même pas besoin de me lever"
Tout est désormais organisé autour d'un siège pivot à sa table à carte, avec tout à portée de main. "Je n'ai même pas besoin de me lever pour accéder à mon réchaud, ni à mon sac de nourriture. A un mètre de ce siège se trouve ma bannette pour dormir. Et, à un mètre cinquante, j'ai le cockpit". Moins de mouvements à faire, c'est plus d'énergie à dépenser pour faire autre chose... ou mieux gérer son effort.
Tulipage et virure
Les autres innovations concernent la structure même du bateau, pour "gommer les points faibles de l'ancien". Avec notamment un arrière un peu plus étroit et un avant un peu plus large, "ce qui permet d'avoir plus de volume à l'avant pour plus de flottabilité" explique Charlie Dalin. Avec, pour effet, une étrave qui va moins enfourner, elle traversera mieux les vagues, entre autres dans les redoutées mers du Sud lors du Vendée Globe.
"Que l'eau s'évacue plus"
"On a aussi introduit ce qu'on appelle du tulipage, des formes pour permettre que l'eau s'évacue plus sur les côtés et qu'elle monte moins le long de la coque" afin de limiter le poids de l'eau sur le pont... et d'avancer plus vite. C'est aussi la raison pour laquelle une virure, une sorte d'excroissance à mi hauteur de la coque, se distingue nettement. Là encore pour empêcher l'eau de remonter. Le pont est aussi plus haut par rapport à la surface de l'eau.
L'idée force est tout simplement de réduire, possiblement, les vitesses de pointe. Mais d'améliorer la vitesse moyenne. Préférer 30 noeuds plus longtemps, que 40 noeuds par moment. Son nouvel IMOCA, dit-il, est "fait pour gagner le Vendée Globe" qui s'élancera à l'automne 2024.
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