Tour de France - Mickaël Delage : "Ce Tour a été le plus difficile de tous"
Natif de Libourne, le cycliste périgourdin a fini 71e du contre-la-montre entre Bergerac et Périgueux ce samedi. Pendant ce Tour de France, le coureur de la FDJ a beaucoup souffert mais a tenu son rôle d'équipier. Mickaël Delage devrait finir l'épreuve autour de la 140e place. Entretien.
Trois questions à Mickaël Delage, cycliste de l'équipe FDJ
En tant que local de l’étape, vous avez été copieusement applaudi durant ce contre-la-montre Bergerac-Périgueux. Résultat, vous avez réussi un bon chrono.
J’ai fais comme j’ai pu. J’ai essayé de profiter du moment aussi car il y avait beaucoup de monde. Ça fait plaisir d’être tant applaudi. Quand je suis monté dans le camping-car, les collègues qui étaient déjà arrivés m’ont dit : « C’est incroyable ! Les supporters étaient là avec les drapeaux ! Il y avait vraiment beaucoup de monde pour toi ! » Depuis le début, je pensais à ces deux étapes qui passaient en Dordogne, je m’attendais à ce qu’il y ait beaucoup de monde.
Comment vous vous êtes senti sur ce Tour ?
Ça a été le plus difficile de tous mes Tour de France. On n’a pas eu une seule étape tranquille. Dans les étapes plates, on a toujours eu de la pluie ou du vent pour durcir la course. C’était un Tour très nerveux et rapide. J’ai eu des hauts et des bas. Le premier jour en Angleterre n’a pas été terrible et après ça a été de mieux en mieux. On a toujours une journée où on n’est pas bien... Moi, c’était la première. Mais il ne faut pas se morfondre à cause d’une journée, mieux vaut avancer et prendre les devants. Après, j’ai fais ce que j’ai pu pour aider Arnaud [Démarre, NDLR] et puis dans la plaine à Nîmes ou Carcassonne, on a épaulé Thibaut [Pinot , NDLR]. C’est un bon bilan !
Quels sont vos apports à l’équipe FDJ ?
Moi on me demande dès qu'il y a un peu de vent sur du plat ou dès qu'il pleut comme c'était le cas jeudi. L’objectif, c’est de protéger Thibaut, l’abriter et le placer au pied de la dernière côte pour éviter qu’il prenne des cassures. En montagne, ce n’est pas à moi de passer mais plus à Arnold [Jeannesson, NDLR] et Jérémy Roy. Pour l’arrivée à Paris ce dimanche, ce sera un sprint, je serais au travail pour Arnaud Démarre en espérant qu’il puisse lever les bras à la fin.
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