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La Brestoise Ielö Page, combattante de MMA, prépare un nouveau combat international

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Le Mixed Martial Arts, condensé impressionnant de plusieurs sports de combat, est légal en France depuis deux ans seulement. Cette discipline explose avec de plus en plus d'adeptes, notamment chez les jeunes. La Finistérienne Ielö Page, une des têtes d'affiche françaises, ira à Dublin fin février.

Un combat de MMA aux Etats-Unis (illustration). Un combat de MMA aux Etats-Unis (illustration).
Un combat de MMA aux Etats-Unis (illustration). © Maxppp - Louis Grasse

Ielö Page s'est vite fait une place sur la planète MMA (Arts martiaux mixtes), où elle a atterri il y a cinq ans. Elle ne débarque pas de nulle part, après un parcours exceptionnel en boxe Thaï et en K1 rules, un autre sport de combat, avec à la clé neuf titres mondiaux et quatre français

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Aujourd'hui, elle défend sa nouvelle discipline, encore méconnue et parfois décriée en France. "Des coups de pied, des genoux, des coudes. Y'a de la lutte aussi et du jujitsu, avec des clés de bras au sol, etc. Mais c'est réglementé, on peut pas taper n'importe comment. On dirait pas comme ça mais faut réfléchir quand même."

Elle combat devant 30.000 spectateurs

Le MMA, autorisé en France depuis janvier 2020 seulement, garde une image violente auprès d'une partie du grand public. C'est un vrai show à l'américaine, sur un ring en forme de cage. "Les gens, en général, ça leur fait peur. Mais en vrai, la cage nous protège parce que ça nous évite de tomber en dehors de la surface de combat", explique Ielö Page. 

À l'étranger, les spectateurs se posent moins de questions. Lors de son dernier gros combat, à Moscou, fin octobre, Ielö Page s'est retrouvée au milieu de 30.000 spectateurs. "Moi, la petite Brestoise, je me retrouve dans un truc de dingue comme ça... C'est un rêve ! T'as l'impression d'être une star [rires] !"  

Un gros régime pour changer de catégorie

Elle combat dans la catégorie "Bellator", l'équivalent du deuxième niveau mondial. Elle prépare en ce moment un rendez-vous important, à Dublin, le 25 février, où elle compte s'inscrire pour la première fois chez les moins de 52 kg. "Le premier combat se passe dans l'assiette. Je mange plein de légumes, et je vais courir. Faut tenir mentalement." Il lui reste six kilos à perdre en trois semaines.

Poissonnière entre deux combats

Après une dizaine d'années à Paris, Ielö, 33 ans, est revenu à Brest, dans son Finistère natale. Ses parents habitent au Conquet. Et son emploi du temps est bien rempli ici. "Le matin je fais mon footing, le soir j'ai entrainement. Et sinon je suis poissonnière à côté. Comme je ne combats pas tous les mois, l'argent ne rentre pas tout le temps. Alors je suis au marché le mercredi, le week-end et des fois le mardi."

Ielö Page remercie d'ailleurs sa patronne, qui la laisse partir dès qu'elle a une compétition. Comme celle prévue dans trois semaines en Irlande.

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