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JO Paris 2024 : Camille, championne de France de Ball-Trap va porter la flamme olympique en Dordogne

Mercredi 22 mai, une centaine de Périgourdins se relayeront la flamme olympique en Dordogne de Bergerac à Périgueux. Escale prévue à Agonac, où elle passera entre les mains de Camille, 20 ans, championne de France 2022 de Ball Trap dans la catégorie junior féminine.

Camille Dauriac, 20 ans, portera la flamme olympique le 22 mai prochain à Agonac en Dordogne. Camille Dauriac, 20 ans, portera la flamme olympique le 22 mai prochain à Agonac en Dordogne.
Camille Dauriac, 20 ans, portera la flamme olympique le 22 mai prochain à Agonac en Dordogne. © Radio France - Salomé Pineda

Le 22 mai prochain, la flamme passera en Dordogne, au départ Bergerac, direction Périgueux. Sur son parcours, elle s'arrêtera à Agonac. C'est là, vers 16h30 que Camille, 20 ans fera partie des 140 relayeurs et relayeuses. La Périgourdine, originaire de Lacropte, est championne de France 2022 de Ball-Trap dans la catégorie junior féminine. Une discipline de tir sportif, représentée aux Jeux Olympiques. Camille la pratique sur fusil depuis ses 15 ans. Aujourd'hui licenciée à Saint-Front-de-Pradoux en Dordogne et en Charente-Maritime, elle saisit cet évènement comme une occasion de mettre en lumière ce sport méconnu du grand public.

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Camille, 20 ans, au stand de tir de la FFBT de Saint-Front-de-Pradoux.
Camille, 20 ans, au stand de tir de la FFBT de Saint-Front-de-Pradoux. © Radio France - Salomé Pineda

Elle mesure 1m60, mais quand elle tire, Camille atteint le ciel. Une fois son regard dans le viseur, ses traits d'enfants s'estompent sous sa concentration. À 20 ans, la Périgourdine incarne sa discipline avec l'expertise d'une pro. "Il faut savoir garder son calme. Si tout va bien dans votre tête normalement ça va!" C'est avec son père, au sein de l'association de chasse d'Agonac qui organisait des Ball-Traps de campagne qu'elle a tenu pour la première fois entre ses mains un fusil. "C'est un peu plus rustique", reconnaît t-elle. "Puis un jour on m'a dit : tu sais que c'est un sport ? Tu pourrais essayer tu tires pas trop mal!" Camille se souvient des premiers regards braqués sur elle quand elle est arrivée pour la première fois en centre de tirs. "C'est vrai que c'était rigolo, parce que moi j'arrivais toute menue, puis en fin de compte quand j'arrivais à les battre, c'était grave satisfaisant et puis ça fait super plaisir!"

"Je ne réalise toujours pas"

Alors quand sa maman a appris qu'il était possible de porter la flamme à Agonac, elle a tenté sa chance en inscrivant Camille. "Je ne me suis pas tout de suite rendu compte ce que c'était, je ne réalise toujours pas je crois... Apparemment ça n'arrive qu'une fois dans sa vie!" La championne de FFBT a en revanche bien conscience du symbole de cet évènement. "On représente notre pays. Je fais du tir, je suis une jeune fille : il y a peut-être d'autres jeunes filles qui vont pouvoir se dire ' ah ça aurait pu être moi!' et découvrir ce sport pas trop connu. Ça fait quand même un truc !"

Enfin, porter la flamme reflète aussi la consécration de ses efforts. "Mes parents sont fiers, parce qu'ils me suivent depuis le début. Puis moi aussi je suis super fière, c'est un peu un moyen pour moi de remercier mes proches de m'avoir soutenue." À terme, Camille voudrait intégrer le collectif france de la Fédération française de tir, pour un jour peut-être..."faire les JO" rougit-elle. "Ça serait super super cool un jour. Bon pas encore, ni dans quatre ans... Mais avant mes trente ans ouais ça serait pas mal !"  Un peu moins d'une décennie pour accomplir son rêve. Cette année, l'objectif fixé : récupérer son titre de championne de France en fosse universelle. "L'année dernière il m'est passé sous le nez, j'ai fini deuxième!", sourit-elle. Pour voir Camille porter la flamme et l'encourager le jour j, rendez-vous aux alentours de 16h30 avenue de la Beauronne à Agonac.

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