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JO de Tokyo : objectif deux médailles pour les surfeurs français

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Pour la première fois, le surf fait son entrée aux Jeux olympiques de Tokyo. Quatre surfeurs français s'envolent pour le Japon dimanche 18 juillet. Pour eux, l'objectif est de décrocher au moins deux médailles.

Le surf entre pour la première au programme des Jeux Olympiques Le surf entre pour la première au programme des Jeux Olympiques
Le surf entre pour la première au programme des Jeux Olympiques © Radio France - Stéphane Garcia

Le surf fait enfin son entrée aux Jeux Olympiques. Du 25 au 28 juillet, 40 athlètes - 20 femmes et 20 hommes - de 18 pays vont s'affronter à Tsurigasaki beach, à une centaine de kilomètres à l'est de Tokyo.

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De son côté, l'équipe de France compte quatre surfeurs : Johanne Defay, Jérémy Florès, Michel Bourez et l'Angloye Pauline Ado. La surfeuse de 30 ans affrontera dans la série 3 l'Australienne Stéphanie Gilmore, la Brésilienne Silvana Lima et l'Israélienne Anat Lelior. 

On espère une médaille chez les garçons et une chez les filles — Michel Plateau, directeur technique national de la Fédération Française de Surf

Pour Michel Plateau, le directeur technique national de la Fédération Française de Surf, l'objectif est clair : "on espère une médaille chez les garçons et une médaille chez les filles, reconnaît-il.  Mais tout dépendra véritablement des conditions de vagues. Sur des vagues plutôt petites, je pense que les surfeurs actuels qui dominent le circuit, les Brésiliens et quelques Américains, seront plutôt avantagés. Si les conditions sont plus compliquées, on aura véritablement notre mot à dire.

Depuis leur dernière compétition fin juin, les surfeurs français ont entamé une phase de préparation finale. "Ils ont des entraînements techniques, une préparation physique, un accompagnement kiné pour être fin prêts pour le départ", ajoute Michel Plateau. 

Une compétition marquée par des restrictions

Une fois sur place, les sportifs ne pourront pas compter sur le soutien des supporters français puisque la compétition se déroule à huis clos, à cause du Covid. Pour limiter les risques de transmission du virus, les surfeurs devront respecter des consignes très strictes : "il n'est pas question de sortir de l'hôtel en dehors des parcours pour se rendre sur les sites de compétition", explique Jacques Lajuncomme, le président de la Fédération Française de Surf. On ne pourra pas prendre les transports en commun, ni prendre un taxi. On ne peut pas aller dans un bar, dans un restaurant."

Même si ces JO vont se dérouler dans des conditions particulières, cet événement reste une réelle chance pour le surf français. "Si l'on considère les athlètes, c'est une autre dimension du sport pour eux, ajoute le président de la Fédération. Je pense à tous les jeunes qui poussent la porte de nos clubs et qui vont la pousser cet été pour la première fois, dans la perspective de pouvoir participer aux JO."

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