JO Paris 2024 - Eugénie Dorange, première qualifiée dans l'Yonne :"on vise forcément la médaille"

Elle en rêvait, elle l'a fait. Eugénie Dorange, la jeune auxerroise licenciée à l'Olympic Canoë Kayak Auxerrois (OCKA) défendra les couleurs de la France, en août prochain, aux Jeux Olympiques de Paris, sur le bassin de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) où elle s'entraîne régulièrement. Une consécration pour cette jeune femme de 25 ans. La meilleure céiste de France va participer à ses premiers JO en monoplace 200 mètres.

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France Bleu Auxerre - Depuis l'annonce de votre sélection la semaine dernière, êtes-vous descendue de votre petit nuage ?

Eugénie Dorange - La semaine dernière a été chargée et riche en émotions ! Je suis super fière et super contente de cette sélection. Mais là, je suis déjà de retour à l'entraînement, en stage dans le sud, pour deux semaines, avec un gros volume d'entraînement. Donc j'ai profité, mais c'est vite reparti.

Il faut quelles qualités pour faire du canoé ?

Le canoë est un sport qui nécessite beaucoup de qualités, qui peuvent parfois être un peu contradictoires. C'est à dire qu'il faut être fort, il faut être endurant, il faut être explosif aussi, il faut avoir un bon sens de l'équilibre, une bonne coordination. Donc ça nécessite vraiment beaucoup de qualités et c'est pour ça qu'on fait ces qualités-là. On va les travailler dans d'autres sports comme la natation, la course à pied. On va vraiment chercher plein de supports différents pour travailler ces qualités là qu'on va retranscrire après dans notre bateau, à l'entraînement.

Quel est votre objectif pour les Jeux cet été ?

Quand on court les Jeux Olympiques, on vise toujours la médaille. Une médaille olympique, c'est vraiment le rêve absolu, surtout dans un sport comme le nôtre où les Jeux Olympiques, c'est la plus grande compétition qu'on puisse faire. Là, dans les prochains mois, je vais essayer de progresser sur mon temps au 200 mètres, pour faire descendre mon chrono et pour être la plus compétitive possible cet été.

Est-ce que le fait de vous entraîner à Vaires-sur-Marne, sur le lieu de l'épreuve aux JO constitue un avantage ?

C'est un petit avantage de connaître le bassin, même si ça l'est un peu moins qu'en slalom par exemple. Mais c'est vrai que le bassin de Vaires peut-être un peu capricieux et je pense que le pratiquer depuis plusieurs années, c'est un avantage sur les étrangers. Eux, je pense qu'ils ne s'imaginent pas trop les conditions qu'il peut y avoir. Nous, le bassin on le connaît par cœur. On sait très bien à quoi ça va ressembler sur l'eau quand le vent vient dans un sens. Donc je pense que ça va être un avantage. En tout cas, moi je le prends comme ça et je me dis que c'est chez moi, je suis un terre connue.