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Philippe Saint-André (MHR) : "On vit un moment difficile et il faut faire corps"

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Le MHR se déplace à Toulon, ce samedi (18h15), à l'occasion de la quatrième journée de Top 14. Une première victoire devient déjà urgente pour des rugbymen montpelliérains derniers du classement.

Philippe Saint-André élargit jusqu'à nouvel ordre son champ d'action au MHR Philippe Saint-André élargit jusqu'à nouvel ordre son champ d'action au MHR
Philippe Saint-André élargit jusqu'à nouvel ordre son champ d'action au MHR © Getty - David Rodgers

Alors que le MHR a été privé de troisième journée face à Castres, au GGL Stadium, en raison de cas de Covid-19 dans les rangs castrais, Montellier n'a plus disputé un match depuis le 11 septembre. Il renouera ce samedi avec la compétition, sur la pelouse de Toulon (18h15). 

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Pour l'heure, deux défaites face à la Section Paloise et contre le Racing, qui placent le club héraultais dans une situation délicate. La décision de rapprocher Philippe Saint-André du banc a donc été prise, afin que l'actuel directeur du rugby du club épaule l'entraîneur et manager Xavier Garbajosa. Philippe Saint-André a expliqué cette nouvelle organisation, dans 100% MHR, sur France Bleu Hérault, à Bertrand Queneutte. 

Peut-on dire que vous devenez un adjoint de Xavier Garbajosa ? 

PSA : Non, je suis toujours directeur du rugby. C'est vrai que j'étais plus concentré, depuis le début, sur l'organisation et la structuration du club. Aujourd'hui, on vit un moment compliqué et difficile, il faut faire corps. Il faut avoir une grosse solidarité autour de Xavier Garbajosa et des joueurs, je suis donc un peu plus au rez-de-chaussée sur le sportif, on essaie ensemble de trouver des solutions, mais je suis en soutien de Xavier Garbajosa qui reste le numéro un du sportif au MHR. 

C'est donc lui qui continuer de diriger, de faire les choix ? 

PSA : Oui, tout à fait, en osmose avec ses adjoints et moi, parce qu'on est dans un moment compliqué. Je n'aime pas le mot transition, mais on a beaucoup de joueurs qui sont arrivés, une nouvelle génération, et c'est vrai que la défaite à domicile à la 83ème minute nous met dans une situation où on est quatorzième du Top 14. On a donc besoin de gagner, de se rassurer, de se sécuriser. 

Depuis votre position, jusque-là, qu'avez vous noté dans ce qui n'allait pas ? 

Contre Pau, les cinquante premières minutes étaient bien, cohérentes, intelligentes. On a un essai refusé, on a ensuite perdu le fil, des problèmes de discipline, et au niveau de la conquête sur la dernière demi-heure. Il faut aussi libérer plus rapidement, désormais, coller au ballon, être très propres dans les zones de plaqueurs/plaqués. On a besoin de sérénité, d'être plus disciplinés, plus propres au niveau de la conquête. On doit être bons dans nos temps forts, plus cohérents dans les zones de marque. Le rugby est un sport de grinta, on doit être plus fort au duel, au niveau des collisions. On a besoin de retrouver de la confiance, tout en sachant qu'on a un groupe jeune mais avec énormément de qualités. 

Comment, dans l'urgence, corriger cette discipline qui fait défaut depuis longtemps ? 

PSA : Au niveau international, il faut avoir moins de douze pénalités pour gagner un match. Là, on est à plus de trente : vingt lors de la première journée. On travaille ça à l'entraînement, avec la vidéo. On a un arbitre (le 29 septembre) qui est venu toute une journée, pour l'entraînement séparé, puis sur une opposition. On a fait une vidéo sur toutes les pénalités qu'on a pris depuis le début de saison, avec des explications, même si quelques unes ont été sévères, parce que pour lui, on aurait pas du être pénalisés. Mais nous devons montrer un autre visage. En Top 14, c'est d'abord gagner la cohésion. Si tu avances en mêlée, sur les premiers contacts, en général tu n'es pas pénalisé. On pénalise l'équipe qui est sur le reculoir, et c'était notre cas sur les deux premières journées, surtout au Racing. Beaucoup trop pour espérer gagner le match. 

L'équipe a muté. Sans être une excuse, est-ce une explication ? 

Il n'y a aucune excuse. Au rugby, il faut de l'humilité. Actuellement, il faut une grosse solidarité. On fait tous bloc autour de Xavier Garbajosa. Après, il faut de la réussite, Elle se crée par un gros investissement, su staff et des joueurs. Je peux vous assurer que depuis quinze jours, il y a un gros investissement. Maintenant, il faut le montrer et le démontrer.

On comprend dans vos propos que Xavier Garbajosa n'est pas en danger, aujourd'hui, n'est-ce pas ? 

PSA : Pas du tout ! Xavier a une carrière énorme en tant que joueur. C'est un entraîneur jeune, mais c'est un très bon entraîneur. Quand on voit l'investissement qu'il a ! Xavier arrive le premier à 6 heures, il repart le soir et j'ai envie de dire qu'il éteint les lumières. Son investissement est total pour le club, pour le MHR. Après, on a besoin de gagner des matchs, mais comme tout entraîneur, on est dans un sport pro où la pression, on se la met tout seul et à l'intérieur du groupe. N'oublions pas, cependant, qu'on a un groupe rajeuni, avec plus de jeunes français, mais c'est dans les moments difficiles qu'on crée des équipes et du caractère pour le futur et les futures victoires. 

Parmi vos chantiers, il y a celui de trouver le bon remplaçant à Handré Pollard, blessé gravement au genou. D'abord, comment va-t-il ? 

Il est rentré en Afrique du Sud, pour se faire opérer. La fédération sud-africaine a voulu prendre en main ce dossier. On peut le comprendre, notamment pour un joueur arrivé il y a peu. Même s'il parlait un peu français, c'est plus simple pour lui de se faire opérer par des spécialistes dans sa langue. Pour revenir le plus rapidement possible, avec nous bien sûr, mais aussi pour qu'il puisse jouer contre le Lions Britanniques, au mois de juin et juillet de la saison prochaine. 

Solution interne, donc, en attendant ? 

PSA : Pour l'instant, on a un jeune joueur à gros potentiel, qui s'appelle Thomas Darmon. On a aussi Alex Lozowski, formé à ce poste et qui a joué aux Saracens. Après, il y a Anthony Bouthier qui est capable de jouer quinze mais aussi au poste de demi-d'ouverture. Pour l'instant, on n'a pas choisi de regarder ailleurs ou dans un autre club. On fait confiance à notre effectif et aux autres joueurs. Mais pour qu'un demi d'ouverture soit bien et soit bon, on a besoin d'être beaucoup plus efficace au niveau de la conquête qu'on ne l'est sur les deux premiers matchs. 

(Entretien réalisé le 29 septembre 2020, avant le match finalement annulé contre Castres)

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