Champions Cup : le Racing 92 face aux Saracens pour sa première finale

Et si la première était la bonne ? Quasiment dix ans jour pour jour après son rachat par l'homme d'affaires suisse Jacky Lorenzetti, qui attend depuis un premier titre majeur, le club emmené par Dan Carter joue ce samedi contre les Saracens, la première finale de sa période moderne, toutes compétitions confondues.

ⓘ Publicité

Pour décrocher ce trophée, il faudra pour cela dominer les "Sarries", bourreaux du Racing 92 en quarts de finale la saison dernière, à l'expérience européenne bien supérieure (quatre demi-finales de suite, deuxième finale après celle perdue en 2014).

L'expérience, clef du match ?

L'expérience, justement, des recrues arrivées cet été pour apporter davantage de maturité à une équipe qui avait péché dans ce domaine la saison dernière en quarts de finale a compté pour les Franciliens contre Leicester en demi-finales (19-16).  Et ce grâce en partie à l'apport de trois anciens All Blacks recrutés l'été dernier pour apporter leur expérience, Dan Carter, Chris Masoe et Joe Rokocoko.

Cette expérience avait en effet cruellement manqué au Racing 92 la saison dernière, surtout en quarts de finale de la Coupe d'Europe, perdu sur le fil face aux... Saracens (11-12) sur une pénalité concédée à quelques secondes de la sirène.

Sur le papier, les Ciel et Blanc ne sont pas favoris : ils n'ont battu qu'une fois les Anglais (contre quatre victoire pour les Sarries). Mais les Français ont un atout de poids : ils jouent "à domicile" dans le nouveau stade de Lyon. Et cet avantage psychologique pourrait bien faire la différence si la rencontre se joue sur un détail. Ce qui est souvent le cas pour une finale. D’autant plus quand c'est une première.

Une finale perdue en 2014 contre Toulon, trois échecs en demies en 2008, 2013 et 2015, les Saracens espèrent eux enfin décrocher la Coupe d'Europe de rugby après laquelle ils courent depuis tant d'années.

Les compos