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Que risque le Stade de Reims après les suspicions de propos racistes lors du match face à Brest ?

La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel doit statuer ce mercredi après l'enquête qui a été menée. Le club rémois s'est investi pour retrouver les personnes pouvant avoir tenu des propos inadaptés. Une lourde sanction parait très peu probable

Le Stade de Reims a mené plusieurs enquêtes après la rencontre face à Brest. Le Stade de Reims a mené plusieurs enquêtes après la rencontre face à Brest.
Le Stade de Reims a mené plusieurs enquêtes après la rencontre face à Brest. © AFP - AFP

C'est une première étape aujourd'hui dans ce dossier de suspicions de propos racistes lors du match Stade de Reims - Stade Brestois du 20 février dernier. Ce mercredi, la commission de discipline de la Ligue de Football professionnel doit statuer sur le dossier qui a été mis en instruction il y a 15 jours. Lors de cette rencontre, un premier tweet diffusé du stade Delaune par un spectateur, dénonçait des propos jugés racistes comme "On est en France", "One two three, rentre dans ton pays". Bien qu'aucun acteur du jeu n'ait pu confirmer ces propos, les deux clubs se sont ensemble saisis du dossier pour ne pas les banaliser et surtout ne laisser aucune place au doute. Le Stade de Reims et le Stade Brestois ont immédiatement annoncé qu'ils allaient ouvrir conjointement une enquête sur le sujet. Le procureur de la République de Reims a lui ouvert une enquête sur la base des coupures de presse, cela afin de vérifier la réalité des faits.

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Une seule vidéo isolée

Quelques jours après le match, une vidéo, la seule existante à ce jour, a été publiée sur Twitter. Vidéo où l'on pouvait entendre en fond : "C’est un arabe, c’est un arabe celui-là, c’est normal ils nous font chier. Vive Éric Zemmour !". Le Stade de Reims qui pris connaissance de cette vidéo, a écouté l'ensemble des bandes sonores à sa disposition, notamment la captation du diffuseur du match, mais aussi a mis en place d'autres moyens d'identification. Le club a réussi à identifier la personne qui a prononcé ces propos. Une plainte a été déposée par le club, plainte qui entrera aussi dans le cadre de l'enquête menée par le Parquet. 

Mais en l'état actuel des choses, en marge du volet judiciaire qui suit son cours auprès du Procureur, c'est le volet disciplinaire qui sera donc étudié ce mercredi à la commission de discipline à Paris. La commission a tout un éventail de sanctions à sa disposition, pouvant aller jusqu'au retrait de points. C'est ce qui est arrivé à Dijon le 12 avril 2019 lors de la rencontre de Ligue 1 entre Dijon et Amiens. Des cris de singe venus d'une tribune derrière les buts avait interrompu le match. Le club bourguignon avait été sanctionné d'un point au classement avec sursis.

Pas de lourdes sanctions à craindre

Selon nos informations, le Stade de Reims ne devrait pas subir pareille sanction. L'instruction menée depuis 15 jours par l'enquêtrice désignée par la commission de discipline de la LFP n'aurait pas permis d'établir des actes de racismes caractérisés. Aucun élément à charge n'a été mis au jour. Les rapports d'audition des délégués, arbitres, acteurs du match vont tous dans le même sens : personne n'a entendu de pareils propos pendant la rencontre. La vidéo tweetée qui atteste ces propos est donc plus considérée comme un acte totalement isolé plutôt qu'un acte caractérisé venant d'un groupe de supporters. Par ailleurs, le match n'a pas été arrêté et le joueur brestois prétendument visé n'a de son côté rien entendu et n'a pas porté plainte. 

Selon toute vraisemblance, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel pourrait en rester là. Les deux clubs ont collaboré et peuvent se prévaloir d'un politique active pour lutter contre le racisme, le Stade de Reims multipliant les initiatives avec la LICRA depuis maintenant 17 ans. Reste à savoir si un rappel à l'ordre ou une faible sanction symbolique sera prononcée, sur la simple base de la vidéo, ce qui semble assez peu probable.

Restera ensuite le volet judiciaire qui lui est entre les mains de la justice, qui devra elle aussi apprécier la réalité des faits afin d'y donner une suite ou non.

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