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Stade Rennais. "C'est arrivé comme ça", épisode 5 : Mathieu le Charentais soutient Rennes

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Ils ne sont pas Bretons, n'ont aucun parent supporter du Stade Rennais, et pourtant ils ont le sang Rouge et Noir. Toute cette semaine France Bleu Armorique vous présente cinq supporters atypiques, pour qui l'amour du Stade Rennais "est arrivé comme ça". Nicolas est originaire de Charente.

Roazhon Park, photo d'illustration Roazhon Park, photo d'illustration
Roazhon Park, photo d'illustration © Maxppp - Nicolas Creach/PHOTOPQR/Le Télégramme

C'est un chant qui résonne depuis de longs mois à Rennes, l'hymne qui a accompagné la formidable année 2019 du club chez les supporters. "Un jour il y a longtemps, je suis tombé fou de toi, me demande pas comment, c'est arrivé comme ça" dit la chanson, sur un air emprunté aux fans de Liverpool. Mais comment est-ce arrivé pour ceux qui n'ont pas d'attache bretonne ni de parents supporters des Rouge et Noir ? Nous en avons interrogé cinq, qui nous ont raconté leur histoire, leur rencontre avec le club et leur passion pour le Stade Rennais. Aujourd'hui rencontre avec Mathieu, originaire d'un village près d'Angoulême en Charente.

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Plus David que Goliath

Mathieu a 24 ans, il vit en région parisienne, mais le jeune homme a grandi en Charente. Autour de lui, on supporte les grands clubs de l'époque : "De là où je viens, le club le plus proche c'est Bordeaux, tout le monde supportait Bordeaux. Le grand club de l'époque, c'était Lyon. J'en avais marre de voir tout le monde supporter les mêmes clubs : Bordeaux, Lyon, Marseille Paris... Je me suis dit que j'allais regarder les autres équipes, moins populaires, plus "petites", qui ne gagnaient pas grand chose. Je commence à regarder des matchs, et je tombe sur ceux de Rennes. Les joueurs de l'époque, l'équipe qu'il y avait, j'ai trouvé quelque chose de familial dans ce club. J'aimais l'idée du club plus petit, qui arrivait à battre certains grands.

Tout cela prend forme au milieu des années 2000 explique Mathieu : "Au niveau des joueurs, c'était l'époque d'Alexander Frei, d'Olivier Monterrubio, de Kim Kallström... Ce sont ces joueurs là qui m'ont marqué." Il est le seul à supporter Rennes dans son entourage à l'époque : "J'ai parfois eu du mal à le dire mais quand on battait une grosse équipe, je chambrais à mon tour. Globalement, j'ai quand même toujours défendu fièrement les couleurs de Rennes, même si ça a parfois été compliqué, mais je ne me suis pas démonté."

Mathieu n'a pas encore pu se rendre au Roazhon Park

Le jeune homme de 24 ans nourrit aujourd'hui un regret : il n'a pas pu voir jouer Rennes dans son enceinte du Roazhon Park. Vivant désormais en région parisienne, il ne parvient pas à se rendre en Bretagne : "Avec le boulot, c'est compliqué. J'ai failli aller à la finale contre Guingamp en 2014, mais je suis tombé malade juste avant. J'avais mes places, mais finalement, heureusement que je n'y suis pas allé...

En 2019, Mathieu a vécu la finale de coupe de France devant sa télé : "J'étais tout seul, je ne voulais personne chez moi. Je suis d'origine portugaise, et avec la finale de l'Euro 2016, c'est le meilleur moment de foot de ma vie. C'est peut-être même au dessus de l'Euro parce que je n'aurais jamais pensé voir Rennes gagner un trophée un jour. J'ai réveillé mes voisins, qui ont frappé chez moi parce qu'ils croyaient que je me faisais agresser !

Mathieu rêve maintenant d'assister à un match du Stade Rennais en coupe d'Europe : "J'ai déjà regardé comment me rendre à Tirana (la finale de la Ligue Conférence se jouera dans la capitale albanaise le 25 mai 2022, NDLR) s'il y a une finale. J'ai regardé le trajet, où s'héberger et tout ça.. S'il y a une finale, je pense y aller !"

Voilà, pour Mathieu le Charentais, l'amour du Stade Rennais, c'est arrivé comme ça.

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