[go: up one dir, main page]

Passer au contenu
Publicité

Stade Rennais | Benoît Costil : "La finale de Coupe de France, je n'ai pas pu la regarder"

Par

Benoît Costil était hier l'invité de notre nouvelle émission "100% Foot Breizh", avant le match entre Rennes et Bordeaux ce samedi. Le gardien de but est revenu sur son attachement aux supporters rennais, au club, et à la ville elle-même.

Le gardien de but rennais Benoit Costil au centre d'entraînement de la Piverdière
Le gardien de but rennais Benoit Costil au centre d'entraînement de la Piverdière © Radio France - Sarah Mansoura

Tout comme Erik van den Boogaard, Benoît Costil était l'invité de 100% Foot Breizh sur France Bleu Armorique ce vendredi 20 décembre. Le gardien de but s'apprête à affronter le Stade Rennais, dans la peau de l'adversaire, lui qui a joué 255 matchs sous les couleurs Rouge et Noir. Il est revenu sur son attachement pour le club et la ville bretonne, mais aussi sur la difficulté de couper le cordon avec les Rouge et Noir lors de son arrivée à Bordeaux.

Publicité

Son attachement à Rennes

"Pendant six ans à Rennes, c'est vrai que j'ai toujours eu une relation particulière avec les supporters, avec la ville, avec le club... Elle s'est construite naturellement, sans forcer. Ca a été six années exceptionnelles, au-delà de l'aspect footballistique. Pour un joueur de foot je crois qu'il est aussi important d'apprendre à connaître la ville, d'apprendre à vivre dans la ville que vous défendez. Ne pas être seulement un joueur de foot, aller à l'entraînement puis rentrer chez soi, fermer les stores et jouer à la console toute la journée. Ce n'est pas ma conception de la vie. C'est vrai qu'à Rennes je me suis fait beaucoup d'amis et qu'on pouvait me croiser le soir tard après un match, je m'en suis jamais caché. On pouvait me croiser en ville pour aller me promener, pour boire une bière ou une eau gazeuse dans la journée (rires) ! Quand j'ai reçu l'hommage à mon départ, je me suis dit que c'était trop pour moi. Mais je pense que dans le stade, beaucoup m'ont croisé ou ont croisé une connaissance ou ont discuté avec moi à un moment donné. Et c'est peut-être plus ça à la limite qui a fait que j'ai eu cet hommage, plus que le terrain, je sais pas... mais c'est vrai que j'ai eu une proximité avec les gens qui a été fabuleuse. Ce qui explique encore aujourd'hui mon attachement fort à Rennes et à la Bretagne, c'est la maison quoi, c'est là que je suis bien, que je suis heureux." 

loading

La difficulté à couper le cordon

"_Pour moi, à un moment donné, il a été aussi important de décrocher du Stade Rennais (quand il est arrivé à Bordeaux, NDLR), et de moins suivre, tout simplement parce qu'__aujourd'hui je défends les couleurs des Girondins depuis deux ans et demi et il était important au bout d'un moment de couper le cordon. J'en avais besoin._ C'est jamais évident, et puis les intégrations, les adaptations prennent plus ou moins de temps selon les gens. Je défends les couleurs de Bordeaux avec autant de force que je défendais celles de Rennes. Après ce que j'ai connu à Rennes en six ans peut correspondre à ce que certains peuvent connaître en quinze ans dans un club. Ca a été fort, ça a été puissant et ça a été sincère. Mais évidemment que je garde un œil attentif sur Rennes, même si plus ça va, et moins il y a d'amis ou de connaissances dans l'équipe.

La victoire de Rennes en Coupe de France

"Je n'ai pas pu la regarder. Parce qu'on a connu tellement de désillusions dans des moments-clés, sur des finales ou la demi-finale de Quevilly à l'époque... Ca a marqué ma génération et même celle d'avant. Je disais dans une interview en 2017 (voir plus bas) à Christophe Penven de TV Rennes que mon regret c'était de ne pas avoir gagné un titre avec Rennes, mais où je dis aussi que l'avenir est joyeux pour ce club et que je crois qu'il gagnera un trophée. C'est la juste récompense d'un travail. On va parler des années récentes, mais c'est un travail de longue date. Parce qu'à Rennes il y a beaucoup de gens qui sont passés et qui ont fait un boulot remarquable donc aujourd'hui ça porte ses fruits. C'est très bien pour ceux qui vivent ça, mais il y a des gens, que ce soit des présidents, des entraîneurs, des joueurs, des salariés qui ont participé à ça. Rennes a toujours été un club très sérieux, qui a très bien travaillé."

Suivez Rennes-Bordeaux en direct et en intégralité sur France Bleu Armorique dès 20h30.

loading
  • Mewen Tomac vise les minimas sur le 100 et 200 mètres dos
    Amiens
    Il y a 1h
    L'Amiénois Mewen Tomac en quête olympique aux championnats de France de natation

    Mewen Tomac participe aux championnats de France qui débute ce dimanche (16-21 juin) à Chartres. L'Amiénois doit y réaliser les minimas sur 100 et 200 mètres dos pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de cet été à Paris. Mais il aborde cette échéance "sans trop de pression."

  • Marie-José Pérec passe le relais
    Il y a 7h
    EN IMAGES - JO Paris 2024 : revivez le parcours du relais de la flamme olympique en Guadeloupe

    La flamme olympique passait par la Guadeloupe ce samedi avant le coup d'envoi des JO 2024 de Paris. Revivez en images le parcours du relais dans ce département et région d'outre-mer français qui se termine à Baie-Mahault après avoir notamment traversé les villes de Pointe-à-Pitre et Petit-Bourg.

  • Direction l'Ile Piot pour stationner du 16 au 20 juin en raison du montage du concert de Bob Sinclar sur le parking des Allées de l'Oulle à Avignon
    Il y a 10h
    Le parking des allées de l'Oulle est fermé jusqu'à jeudi à Avignon

    Le parking des allées de l'Oulle à Avignon est fermé pendant quatre jours pour le montage de la scène du concert de Bob Sinclar pour le passage de la flamme olympique

  • La flamme olympique (illustration)
    Il y a 13h
    EN IMAGES - JO Paris 2024 : suivez la traversée de la flamme olympique entre la Guadeloupe et la Martinique

    La flamme olympique est sur l'eau ce dimanche pour une traversée entre la Guadeloupe (Pointe-à-Pitre) et la Martinique (Fort-de-France) avant le coup d'envoi des JO 2024. Suivez en images le parcours du relais à bord du bateau du skipper Armel Le Cléac’h avec quatre athlètes dont Laura Flessel.

  • Publicité

    undefined