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ENTRETIEN - Grégory Lorenzi : "Je n'ai jamais coupé avec l'actualité du FC Nantes"

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Formé au FC Nantes sans avoir pu y jouer dans la peau d'un joueur professionnel, l'actuel directeur sportif du Stade Brestois retrouve les Canaris, ce dimanche au stade Francis Le Blé. "C'est toujours un moment spécial et j'espère qu'ils se maintiendront", confie l'ex-défenseur de 37 ans. Interview.

Ancien footballeur professionnel formé au FC Nantes, Grégory Lorenzi a rejoint l'encadrement du Stade Brestois en 2016 pour y occuper le rôle de directeur sportif. Ancien footballeur professionnel formé au FC Nantes, Grégory Lorenzi a rejoint l'encadrement du Stade Brestois en 2016 pour y occuper le rôle de directeur sportif.
Ancien footballeur professionnel formé au FC Nantes, Grégory Lorenzi a rejoint l'encadrement du Stade Brestois en 2016 pour y occuper le rôle de directeur sportif. © Maxppp - Yves-Marie Quemener

Il est peut être encore plus talentueux comme directeur sportif qu'il ne l'était sur les pelouses de Ligue 1 et de Jupiler Pro League. Retiré des terrains depuis 2016, Grégory Lorenzi a fait un sacré bout de chemin depuis la Jonelière et le centre de formation du FC Nantes. Pion essentiel de la réussite du Stade Brestois, le Corse de 37 ans est notamment à l'origine du recrutement d'Ibrahima Diallo, Neal Maupay, Haris Belkebla, Jean-Charles Castelletto - désormais au FC Nantes - ou plus récemment de Jean Lucas.

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Maillon essentiel du club breton où il a terminé sa carrière en 2016, Grégory Lorenzi garde néanmoins toujours un regard assidu sur les performances du FC Nantes, club dans lequel il n'a jamais réussi à percer. "J'espère qu'ils se maintiendront, ils en ont les possibilités", glisse d'ailleurs l'ex-défenseur latéral à l'attention des Canaris qu'il retrouve, ce dimanche au stade Francis Le-Blé. Interview. 

Des retrouvailles et beaucoup de souvenirs

Est-ce toujours spécial pour vous de recroiser la route du FC Nantes, près de 20 ans après votre départ du club ?

Ça l'est parce que ça me rappelle pas mal de bons souvenirs lors de mon passage au centre de formation. C'est toujours avec grand plaisir que j'appréhende ce match-là parce que ça me permet aussi de retrouver des gens que j'ai côtoyé dans ma jeunesse comme l'intendant du groupe professionnel et ça ne me laisse pas indifférent. Et puis je vais aussi retrouver "JC" [Castelletto, ndlr]. J'étais allé le chercher au club de Bruges, en Belgique, et puis il était resté chez nous pendant trois saisons. Ça sera un grand plaisir de le recroiser parce que c'est un garçon avec lequel on a passé de bons moments et qui a laissé une belle image. Je suis très heureux pour lui qu'il puisse, depuis quelques temps, rejouer au sein de cet effectif. En plus, il a marqué contre Strasbourg le weekend dernier ce qui a permis à Nantes de revenir dans la partie. Par contre, j'espère que face à nous il ne sera pas aussi performant (sourire).

A quel type de match vous attendez-vous ? 

Ça va être un match difficile face à une équipe qui joue sa peau et qui veut se maintenir en Ligue 1. Ça va donc être forcément très compliqué mais on a aussi à cœur de prendre des points pour être tranquille sur cette fin de saison. Mathématiquement, aujourd'hui nous ne sommes malheureusement pas encore maintenus à 100%. Mais on n'en est pas loin par rapport à Nantes qui n'est pas forcément dans une bonne posture même si ils ont encore des possibilités de rester en Ligue 1. 

Quand on dit pas des choses forcément positives sur ce club-là, ça me touche un petit peu.

Qui a l'avantage, selon vous, entre un FC Nantes qui n'a pas le droit à l'erreur et un Stade Brestois qui peut jouer plus libéré après avoir quasiment assuré son maintien ? 

Je pense qu'aujourd'hui il est préférable d’être dans notre position que dans celle du FC Nantes. Mais encore une fois les Canaris ont tout à gagner par rapport à cet objectif de vouloir se maintenir en Ligue 1. J'ai vu les derniers matchs de Nantes, ils ont montré le visage d'une équipe assez conquérante, comme en deuxième mi-temps contre Lyon. Si le club était revenu et avait pris un point, ça n'aurait pas du tout été illogique. Ça veut dire qu'il y a quand même un état d'esprit d'une équipe qui ne lâche rien. Quand on voit aussi qu'ils ont été capables d'aller gagner à Strasbourg, on sait qu'ils vont être dans les mêmes dispositions mentales pour venir gagner à Brest. Ça sera à nous de ne pas nous focaliser là-dessus, d'être à la hauteur de l’événement et de faire en sorte que l'on puisse prendre des points pour garder cette distance avec les clubs derrière nous.

Après avoir été formé au FC Nantes, Grégory Lorenzi a notamment joué à Bastia, Arles-Avignon, Mouscron et a terminé sa carrière en 2016 avec le Stade Brestois.
Après avoir été formé au FC Nantes, Grégory Lorenzi a notamment joué à Bastia, Arles-Avignon, Mouscron et a terminé sa carrière en 2016 avec le Stade Brestois. © Maxppp - Jérôme Fouquet

"Peu importe le style que vous voulez mettre en place, il faut prendre des points"

Ce match est-il une opposition de styles de jeu très différents ? 

Ce sont peut être deux styles très différents voire opposés mais aujourd'hui dans le football, le plus important c'est de gagner des matchs. Et quand on est dans une situation où on doit se maintenir, on oublie le style et la manière parce qu'on est dans une obligation de résultats. Peu importe le style que vous voulez mettre en place, il faut prendre des points. Sur la saison, on a bien évidemment opté sur une équipe en ayant un fond de jeu, basée sur la possession, tout en ayant un certain allant offensif contrairement peut-être à Nantes qui n'était pas forcément dans cette disposition-là. Mais encore une fois, chacun a sa vision du football. Je ne dis pas qu'on détient la vérité et que Nantes a faux mais c'est vrai que ça sera deux styles peut-être différents, mais avec un même objectif qui est celui de gagner.   

S'ils en sont là aujourd'hui, c'est peut être qu'il y a des manques à certains niveaux.

Près de deux décennies après votre départ du FC Nantes, continuez-vous de suivre le club ?

Quand ce sont des clubs avec lesquels on a beaucoup d'attaches, on regarde forcément toujours de l’extérieur. Je n'ai jamais réellement coupé avec l'actualité du FC Nantes. Je reste attentif à ce qui s'y passe au quotidien au fil des années mais c'est difficile pour moi de pouvoir juger car il y a des gens qui sont en place et qui travaillent. Je ne veux pas me permettre de dire des choses alors que je ne maîtrise pas les dossiers, je ne sais pas comment ça fonctionne à l'intérieur. Je ne me permettrais pas de commenter sur ce qu'il se passe ou se dit. Mais c'est sur que, parfois, quand on dit pas des choses forcément positives sur ce club-là, ça me touche un petit peu. J'ai toujours cette fibre qui date de mon passage à Nantes quand j'étais jeune.

Quel regard portez-vous sur la situation sportive des Canaris ? 

Un club comme Nantes ne doit pas se battre pour le maintien. Il doit faire partie des équipes qui luttent pour une place européenne. Après vous savez que dans le football ce sont aussi des cycles, des saisons où parfois on peut être en difficulté et d'une saison à l'autre, ça peut aller très vite. J'espère qu'ils se maintiendront. Maintenant, s'ils sont là aujourd'hui, c'est peut être qu'il y a des manques à certains niveaux. Malgré tout, ils ont encore largement le temps de se sortir de cette situation en espérant qu'ils puissent connaitre des jours meilleurs.

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