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Élan Béarnais : "On a été maladroit, je l'ai été et je m'en suis excusé" reconnait le directeur Didier Gadou

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Invité de France Bleu Béarn Bigorre au lendemain de l'arrivée du nouvel entraîneur Eric Bartecheky, le directeur exécutif de l'Élan Béarnais Didier Gadou revient sur l'actualité, mouvementée, du club palois en opération maintien.

Didier Gadou, directeur exécutif d'un Élan Béarnais en pleine zone de turbulences. Didier Gadou, directeur exécutif d'un Élan Béarnais en pleine zone de turbulences.
Didier Gadou, directeur exécutif d'un Élan Béarnais en pleine zone de turbulences. © Radio France - Damien Gozioso

Ce jeudi Eric Bartecheky est arrivé à l'Élan Béarnais, en remplacement en tant qu'entraîneur principal de Laurent Vila. L'urgence est là, le club est toujours avant-dernier de Jeep Élite. Pour revenir sur cette actualité agitée au Palais des Sports, le directeur exécutif de l'Élan, Didier Gadou, était l'invité de la rédaction de France Bleu Béarn Bigorre ce vendredi matin. Le club rejoue dès ce samedi au Palais des Sports face à Roanne (19 heures), pour tenter d'endiguer la série de dix défaites consécutives.

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France Bleu Béarn Bigorre : On vient de vivre une semaine agitée avec une dixième défaite d'affilée, un changement d'entraîneur pas très serein. Est-ce que vous reconnaissez, Didier Gadou, que le club a été maladroit dans sa communication ? On rappelle que le coach Laurent Vila et les joueurs ont appris dans la presse tout ça avant le match contre Bourg-en-Bresse...

Didier Gadou : La presse a eu des infos que nous ne comptions pas divulguer et qui n'étaient pas tout à fait justes puisque je répète que  Laurent Vila a été reçu, et il le savait par l'intermédiaire d'un texte que je lui avais envoyé avant de partir à Bourg-en-Bresse. Il avait eu l'info par son agent, on venait de perdre de trente points contre Orléans, on avait vu des joueurs le dimanche... On était à la recherche d'une solution en cas d'échec à Bourg-en-Bresse donc on avait anticipé pour faire une jonction possible avec une prise en main de notre entraîneur. Il fallait qu'on soit un petit peu dans l'activité pour trouver des solutions pour la suite.

Et donc, ça se passe par texto ?

C'est vrai que la maladresse est peut-être là, je le reconnais, le l'ai expliqué à Laurent. Mais on a pris un rendez-vous. Pourquoi ? Parce que Laurent a été très vexé de voir ça dans la presse. Je reconnais, je le répète, on a été maladroit, je l'ai été et je m'en suis excusé. Mais la vérité, c'est aussi qu'on a proposé un autre schéma à Laurent, d'intégrer le staff. Tout ça on comptait lui dire après, on avait besoin de savoir quel allait être le résultat de Bourg, comment allait se comporter l'équipe.

Est-ce que Laurent Vila, vous en avez parlé, vous a déjà rendu sa réponse ? Est-ce qu'il veut rester au sein du staff ?

Nous nous sommes encore vus hier, deux fois. Il prend le temps de la réflexion. On essaie de trouver des pistes, voir comment on peut travailler, et puis lui aussi aspire peut-être à un peu de recul, donc on lui laisse le temps de réflexion et on travaille en commun.

Quand on aime un coach on se bat sur un terrain et on essaye de tout faire pour sauver sa tête...                
— Didier Gadou

On a entendu des joueurs prendre la parole, regretter cette gestion, certains ont parlé d'un manque d'humanité. Quand il y a des joueurs comme ça qui s'autorisent à parler aussi librement, c'est qu'il y a un manque de sérénité au sein d'un club ?

Oui, tout à fait. Je pense que surtout les joueurs se sentent impuissants, par le nombre de défaites qui s'accumulent, par leur niveau de jeu. Donc, effectivement, on est dans la recherche de la cause externe, quand on aime un coach on se bat sur un terrain et on essaye de tout faire pour sauver sa tête. On a reçu ces joueurs là, Jérémy Leloup notamment, Rémi Lesca, on s'en est expliqué calmement et à froid. C'est vrai qu'après la série des deux défaites de trente points d'écart, tout le monde avait un peu la tête dans le seau, ça manque de sérénité et c'est un peu ce que demande le club en ce moment, de la sérénité.

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C'est Eric Bartecheky qui a pris en main l'équipe, vous n'êtes pas rancunier parce qu'en 2017, il vous avait planté pour partir au Mans...

Il ne nous avait pas planté, c'est la loi du marché sportif. Je m'entends très très bien avec Eric. Je vous rappelle que c'est moi qui suis allé le chercher la première fois. Quand il est parti, il y a eu une surenchère, c'est quelqu'un qui a de la valeur chez nous. En plus bien lui en a fait puisqu'il a été champion de France avec Le Mans. Malheureusement, on n'avait pas les moyens de le retenir, et maintenant, je suis content qu'il revienne nous prêter un coup de main et je regrette qu'on soit obligé de laisser partir un technicien comme Laurent Vila, un homme qui oeuvre non seulement sur le terrain, mais en dehors du terrain pour la construction du club. Donc oui, c'est un moment difficile pour le club, mais pour moi aussi.

C'est vous qui êtes retourné chercher Eric Bartecheky ? Elle se prend où la décision, au club ou Place Royale ?

La décision se prend après le match d'Orléans. Il y a une réflexion surtout qui se fait, on se dit : "waouh, neuf défaites consécutives"... On regarde ce qui se passe sur le terrain, on s'est fait écraser, on s'est fait gifler comme l'a dit votre confrère de la République des Pyrénées. On se dit aussi : "où va-t-on ? Les matchs s'enchaînent alors on doit trouver une solution et donner une réponse". Donc, on y a réfléchi avec le directeur sportif Dominique Loueilh, moi-même et le président. On a pris la décision de s'orienter vers Eric, qui était sur place et acceptait apparemment un deal en fonction du résultat qui se passerait à Bourg-en-Bresse.

Ces difficultés, Didier Gadou alors qu'on est en plein rachat par un groupe américain, ça perturbe, ça refroidit les investisseurs ?

Sincèrement, je ne peux pas vous le dire. D'abord, je tiens à rassurer tout le monde, on travaille en parfaite osmose avec la Place Royale, ça fait plus d'un an et demi qu'on travaille avec les services, le DGS, le DGA, avec KPMG et sincèrement c'est un travail qui porte ses fruits que ce soit sur le budget, l'accompagnement ou le reste. Les investisseurs, je ne suis pas concerné, c'est une cellule qui a été montée par la collectivité, pilotée par David Bonnemason-Carrère. Je m'entends parfaitement avec David, et la seule chose que je peux vous dire c'est que le club a fourni tous les éléments demandés par cette cellule pour les faire remonter aux investisseurs.

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