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Tour de France 2019 : "Jeff-les-bons-tuyaux" vous donne les meilleurs spots pour voir les coureurs en Savoie

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Le verdict du Tour de France cycliste se joue en Savoie avec trois étapes terribles. Jean-François Berthier, ancien coureur, amoureux transi de la petite reine, donne ses coups de cœur et détaille les étapes de montagne décisives.

Jean-François Berthier, Savoyard fondu de vélo
Jean-François Berthier, Savoyard fondu de vélo © Radio France - Christophe Van Veen

Copain d'enfance et compagnon de vélo du champion Chambérien Gilles Delion, chauffeur pour la presse sur tout le Tour de 1990, ancien coureur lui-même de très bon niveau, Jean-François Berthier, alias "Jeff" vit pour et par la bicyclette depuis plus de trente ans. Il travaille d'ailleurs chez Dvélos, magasin spécialisé, à Chambéry. 

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Suspens insoutenable. Jean-François vibre comme jamais pour cette édition 2019, à fond derrière Thibaut Pinot, se méfiant énormément de Geraint Thomas "qui n'a pas dit son dernier mot". Jeff savoure un parcours qui a su réserver des nouveautés et des surprises, avec parfois des cols interdits aux voitures, et la volonté d'échapper à son gigantisme. Le passionné se régale. Il ne sera pas, hélas, sur ses routes de Savoie qu'il connaît par cœur car il travaille.  

Passer une journée en montagne

Le conseil de sagesse de base pour applaudir les champions est de prévoir une journée complète. "Suivre le Tour en montagne, c'est passer une journée en montagne. Partir très tôt le matin. Se tenir au courant des heures de fermeture des routes. Le retour en voiture est très compliqué. Donc il ne faut pas penser repartir tout de suite. On passe la journée entre copains, avec la famille, dans un cadre magnifique. Pour avoir de la place, on se gare loin des sites et on finit à pied, en rando. Le mieux, car c'est la fête du vélo, c'est de monter à vélo. Beaucoup le font. Le succès du Tour 2019 est tel qu'il y aura un monde fou en Savoie."  

Première étape - jeudi : Embrun-Valloire 

Le parcours : 208 kilomètres, avec un départ dans les Hautes Alpes. "Super difficile parce que c'est une étape marathon. La plus longue des étapes alpines. Très difficile à contrôler pour les leaders. On commence par Vars, puis le col de l'Izoard avec le passage de la Casse Déserte, haut lieu du cyclotourisme, lieu mythique pour tout cycliste. L'Izoard, paysage lunaire, tout pelé. Replongée sur Briançon; Puis la longue montée interminable sur le Lautaret. Pour finir par le col du Galibier et la redescente sur Valloire. Le début des hostilités va être terrible."

Le spot de Jeff : - "Dans la montée du Galibier, au pied du Galibier, on a en plus une vision sympa sur la fin du Lautaret, col à découvert, pas très pentu, mais très usant, avec le jeu des équipiers. Une fois passé le Lautaret, vous faîtes deux-trois kilomètres en voiture avant de vous garer."

Avant Valloire
Avant Valloire © Radio France - Christophe Van Veen

Deuxième étape - vendredi : Saint-Jean-de-Maurienne - Tignes

Le parcours : 126,5 kilomètres. "Etape très courte, avec pour commencer des cols de deuxième ou troisième catégorie, comme la côte de Saint-André ou la montée d'Aussois. Le petit col de la Madeleine. On descend sur Bessans, Bonneval. Et là, on va être au pied du toit du Tour, le col de l'Iseran à 2.770 m d'altitude. Le fameux Iseran, très très haut, pentu. Qui dit altitude, dit raréfaction de l'oxygène et les coureurs vont en souffrir. C'est l'endroit où il faut être. Le Tour n'y passe pas tous les ans, c'est rarement décisif mais cette année, ça peut l'être. 

Ensuite, descente sur Val d'Isère. La messe est loin d'être terminée. Il va se passer beaucoup de choses. Redescendre sur le barrage de Tignes, et là, petite surprise ! On ne tire pas tout de suite à gauche en direction de Tignes, on descend jusqu'aux Brévières, au pied du barrage. Ensuite on monte quelques kilomètres très raides pour revenir en haut du barrage. Et enfin l'ascension classique vers Tignes. Route typique de station, bien large, pas très raide, mais vu le programme avant d'y arriver, ça va être terrible."

Le spot : "Pour le côté mythique, je crois quand même que je me posterais sur l'Iseran, pas trop loin du sommet. Même si c'est loin de l'arrivée, on peut s'attendre à des images sublimes, dans un décor somptueux, majestueux. Après, ce qui peut être sympa, pour la stratégie de fin de course, c'est de se positionner dans la montée de Tignes, aux Boisses, juste au sommet de la côte des Brévières. Faut s'attendre à voir là une lutte entre les leadeurs."

Le juge de paix : l'Iseran
Le juge de paix : l'Iseran © Radio France - Christophe Van Veen
Près des Brévières, la bagarre finale, avant Tignes !
Près des Brévières, la bagarre finale, avant Tignes ! © Radio France - Christophe Van Veen

Troisième étape - samedi : Albertville - Val Thorens

► **Le parcours :  **130 kilomètres. "Tant au niveau du kilométrage que de l'architecture, elle ressemble à l'étape de la veille. Très peu de plat. Etape très courte, nerveuse, sans temps mort, avec une succession de bosses. Difficile, même si ça monte pas très haut - au Cormet de Roselend, on frisotte quand même autour des 2.000 m d'altitude. Descente ensuite sur Bourg-Saint-Maurice. Un peu de plat jusqu'à Aime pour monter la côte de Longefoy et Notre-Dame-du-Pré - qui est d'ailleurs une nouveauté pour le Tour. Et là c'est piégeux, des routes de stations de ski typiques, qui semblent pas difficiles, un peu larges, mais la pente est quand même là et il faut amener du braquet, ça va peser dans les jambes. Après, on replonge sur Moûtiers. 

Et là, le verdict, la dernière ascension du Tour de France, la montée sur Val Thorens. Là aussi, c'est une supercherie, puisque quand on la monte en voiture, on se dit que c'est pas trop difficile. Sauf que, c'est très long, 30 kilomètres ! Avec une arrivée à 2.300 mètres d'altitude. Terrible ! 

Après Moûtiers, je précise qu'il y a une petite variante pas anodine par rapport à la route de la station traditionnelle. On passe par Saint-Laurent-de-la-Côte, on monte côté gauche, une petite route peut-être un peu plus difficile. Et après on rejoint la route de Val Tho classique. Les amateurs qui ont réalisé l'étape du Tour dimanche dernier ont pu se rendre compte que cette montée sur Val Thorens est terrible."  

Le spot : "J'ai un petit faible pour le Cormet de Roselend, une splendeur. Col magnifique. On se met avant le sommet, ce qui permet d'avoir une vision sur le lac. Evidemment, la montée finale, la montée de Val Tho. Pourquoi pas en dessous des Ménuires ? Dans la vallée des Belleville, du côté de Saint-Martin."  

Le Cormet de Roselend, loin de l'arrivée mais sublime !
Le Cormet de Roselend, loin de l'arrivée mais sublime ! © Radio France - Christophe Van Veen
Le verdict du Tour dans la montée sur Val Thorens
Le verdict du Tour dans la montée sur Val Thorens © Radio France - Christophe Van Veen
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