Charlie Hebdo
La commission de dénomination des rues de la ville de Strasbourg a émis, ce jeudi, un avis favorable à l'unanimité pour renommer le parvis du centre administratif "Samuel Paty", du nom de l'enseignant assassiné en 2020 à Conflans-Sainte-Honorine.
La Duduchothèque a présenté ce vendredi 5 avril sa nouvelle exposition : "Cabu, vive le sport !" Jeux Olympiques, dopage et sexisme : comme à chaque fois, l'œuvre de Cabu oscille entre humour et critique de la société.
Métiers d'arts : des lycéens du lycée Georges Brière de Reims et du lycée Frédéric Ozanam de Châlons-en-Champagne sont rassemblés sur un projet ; "Diagonale Euro, sur les traces de Cabu et Cab Colloway".
Le dessinateur de presse Plantu est l'invité de "C'est la vie" : il revient sur près de 50 ans de carrière au journal Le Monde, sur la tragédie des attentats de Charlie Hebdo et sur les vertus du second degré.
Ce dimanche, Paris rend hommage aux victimes des attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher. Deux commémorations ont lieu, en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Cinquième bougie pour la Duduchothèque, musée hommage au dessinateur Cabu à Châlons-en-Champagne. Déjà 50.000 visiteurs sont venus rembobiner l'œuvre et la vie du caricaturiste assassiné lors de l'attentat contre Charlie Hebdo en 2015.
Avis aux nostalgiques des années 80 ! Vous avez rendez-vous à la Duduchothèque de Châlons-en-Champagne. L'espace dédié au dessinateur châlonnais Cabu vous propose d'y replonger à travers une exposition dédiée à Cabu et Dorothée, l'animatrice phare des émissions pour enfants de l'époque.
Le célèbre rappeur français Booba a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Nanterre à une amende de 5.000 euros pour avoir insulté l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo Zineb El Rhazoui.
La famille de Cabu a décidé de donner sa Citroën Trèfle à la commune de Châlons-en-Champagne, dans la Marne. La voiture est exposée depuis ce vendredi 10 mars à la Duduchothèque. Ce musée rend hommage au dessinateur tué en 2015 dans l'attentat contre Charlie Hebdo.
Nîmes rend hommage à Cabu pendant tout ce mois de février 2023. Grâce à "Nîmes s'illustre", une exposition exceptionnelle est organisée au Carré d'Art, jusqu'au 26 février : "Cabu visionnaire".
Huit ans après les attentats de janvier 2015, Anne Hidalgo, Emmanuel Macron ou encore Elisabeth Borne ont rendu hommage aux victimes des attentats terroristes qui ont frappé Paris et la France. "Nous ne les oublierons pas" a écrit de président de la République.
La famille de Cabu a décidé de faire don de sa Trèfle à la ville de Châlons-en-Champagne. La célèbre voiture du dessinateur sera exposée à partir du mois de mars à la Duduchothèque, l'espace qui lui est dédié depuis 2018.
Le 41ème Salon du dessin de presse et d'humour et de la caricature débute ce week-end à St-Just-le-Martel, près de Limoges. Un rendez-vous incontournable pour notre invité, président d'une association de dessinateurs.
Aujourd'hui, Olivier Cattiaux est à Châlons-en-Champagne, ville-préfecture de la Marne.
C'était annoncé en octobre dernier : la Région Occitanie accueillera 400 dessins originaux de Cabu, tué en 2015 lors de l'attaque de Charlie Hebdo. Les œuvres seront visibles à l'intérieur de l'Hôtel de Région à Toulouse et sur le parvis de l'Hôtel régional de Montpellier à partir du mardi 3 mai.
Le centre international de la caricature et du dessin de presse ne baisse pas les bras. Si Emmanuel Macron a choisi cette semaine Paris plutôt que la candidature haut-viennoise pour la future maison internationale du dessin de presse, les bénévoles comptent bien se développer avec l'aide de l'Etat.
Le ministre Gérald Darmanin et la maire de Paris Anne Hidalgo ont rendu vendredi matin un hommage aux victimes des attaques jihadistes contre Charlie Hebdo et le magasin Hypercacher. Samedi, la ville de Montrouge saluera la mémoire de Clarissa Jean-Philippe, elle aussi victime d'un terroriste.
La cérémonie s'est déroulée en présences des élus mais aussi d'élèves de plusieurs collèges et lycées de Clermont-Ferrand ce vendredi, sept ans après les attentats de janvier 2015. L'émotion était palpable au moment d'évoquer Michel Renaud, un journaliste clermontois tué à Charlie Hebdo.
Les œuvres des caricaturistes du Grand-Est réunies dans l'exposition "Rire à pleine dents", au musée Tomi Ungerer, à Strasbourg jusqu'à mars 2022. Parmi les dessinateurs, le Lorrain, Jean-Marc Reiser (1941-1983), qui a notamment travaillé pour Hara-Kiri, Charlie Hebdo ou encore Le Monde.
En Haute-Vienne, le Centre International de la caricature monte au créneau au sujet de l'implantation de la future Maison du dessin de presse. Le rapport Monadé, remis à la ministre de la Culture, préconise une implantation à Paris. Les Haut-Viennois n'ont pas dit leur dernier mot.
Charlie Hebdo, tel qu'on le connaît aujourd'hui, est né en 1970 dans les mains de François Cavanna et Georget Bernier, dit le professeur Choron. Le journal est en fait le descendant du magazine Hara-Kiri, un journal satirique créé dix ans plus tôt, se définissant lui-même comme "un journal bête et méchant". Interdit en 1970 à la suite d'une couverture caricaturale sur la mort de Charles de Gaulle, Charlie Hebdo est immédiatement créé pour le remplacer, en gardant la même ligne éditoriale provocatrice.
Symbole de provocation voire d’offense pour les uns, emblème de la liberté d'expression pour les autres, les dessins publiés par le journal n’ont jamais cessé de faire polémique, principalement sur des questions religieuses.
En 2006, Charlie Hebdo et d'autres journaux européens publient des caricatures du prophète Mahomet, initialement parues dans un journal danois, au nom de la liberté de la presse et du droit au blasphème. Le journal satirique devient la cible des islamistes, et commence à recevoir des lettres de menaces. Cinq ans plus tard, en 2011, les locaux de Charlie Hebdo sont la cible d'un violent incendie criminel : en cause, un numéro spécial intitulé "Charia Hebdo" dont la couverture met en scène Mahomet qui déclare "100 coups de fouet, si vous n'êtes pas morts de rire". Aucune victime n'est à déplorer, mais les locaux sont inutilisables : l'équipe de Charlie Hebdo est alors hébergée quelques temps dans les locaux de Libération. L'année suivante, le journal publie de nouvelles caricatures du prophète, les menaces recommencent et les journalistes sont placés sous protection policière.
Le 7 janvier 2015, le premier et le plus meurtrier des trois attentats survenus en France au cours de ce mois vise le comité de rédaction de Charlie Hebdo. La tuerie, perpétrée par les frères Chérif et Saïd Kouachi qui se réclament de l'organisation terroriste islamiste Al-Qaïda, fait douze morts – parmi lesquels les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous et Wolinski – et onze blessés graves. La France connaîtra trois jours d'attentats, dont celui de l'Hyper Cacher, qui feront 17 victimes au total. En soutien, le mouvement #JeSuisCharlie devient viral dans tout le pays. Des marches citoyennes sont organisées trois jours plus tard pour défendre la liberté d'expression, qui rassembleront près de quatre millions de Français en deux jours.
Une semaine après l'attentat, Charlie Hebdo publie un numéro spécial, exceptionnellement tiré à cinq millions d'exemplaires et traduit en 16 langues. Une vague d'abonnements de soutien fait augmenter la popularité du journal, qui dépasse les 200 000 abonnés. En 2017, à la suite d'une caricature de l'islamologue Tariq Ramadan, les menaces de mort visant le journal reprennent.
Le procès des attentats de janvier 2015 s'ouvre en septembre 2020, accompagné d'une nouvelle vague d'appels au meurtre de la part d'Al-Qaïda. En octobre de la même année, le professeur d'histoire-géographie Samuel Paty est décapité, après avoir montré des caricatures du prophète issues de Charlie Hebdo lors d'un cours sur la liberté d'expression. Quelques jours plus tard, en réponse aux déclarations d'Emmanuel Macron soutenant le droit au blasphème, plusieurs pays musulmans décident de boycotter les produits français et organisent des manifestations qui condamnent la France.