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11-septembre 2001 : une Tourangelle raconte sa journée d'angoisse

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Il y a vingt ans, les tours jumelles du World Trade Center s'effondraient après une attaque terroriste perpétrée par Al-Qaïda. En Indre-et-Loire, deux Tourangeaux se souviennent très bien de ce moment et pour cause : l'une avait ses proches à New York, l'autre était alors engagé au Kosovo.

Les proches de Guylaine ont pris cette photo devant les tours jumelles le 10 septembre 2001. Les proches de Guylaine ont pris cette photo devant les tours jumelles le 10 septembre 2001.
Les proches de Guylaine ont pris cette photo devant les tours jumelles le 10 septembre 2001. - Guylaine Lecubin

11 septembre 2001. Deux avions percutent les tours jumelles du World Trade Center, faisant 3.000 victimes. Une attaque terroriste perpétrée par les islamistes d'Al-Qaïda, filmée en mondovision. Chacun se souvient de ce qu'il faisait, où il était. 20 ans après, les souvenirs sont toujours vivaces pour certains Tourangeaux

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Comme pour Guylaine Lecubin, une habitante de Chisseaux. A cette époque, sa sœur, son beau-frère ainsi que ses neveux et nièces sont à New-York. Ils sont partis là-bas pour une année, dans le cadre de leur formation. La semaine du 11 septembre, la mère de Guylaine part les rejoindre, pour une semaine de vacances. Le 11 septembre, Guylaine reçoit un coup de fil de sa belle-mère. "Elle m'appelle vers 15 heures", raconte Guylaine, "elle me dit "mets la TV" et à son ton, j'ai compris qu'il se passait quelque chose. Je suis monté, j'ai allumé la télé et là, j'ai vu. Sur le coup, j'ai pensé à mes proches. Je savais que mon beau-frère avait un rendez-vous au World Trade Center, mais je ne savais pas quel jour. J'ai commencé par essayer de les appeler, mais ça ne passait pas. Je n'avais pas de nouvelles, de personne."

Les militaires américains "très méfiants"

Les communications sont coupées et internet n'en est qu'à ses débuts. Guylaine tente de repérer l'adresse du logement de sa sœur. "J'avais juste l'adresse mais je ne savais pas où c'était. Il n'y avait pas encore Google Maps. Il y a donc mon cousin qui a été à la bibliothèque voir où se situait la maison à New-York. Il m'a dit qu'elle n'était pas très loin, mais pas assez proche des tours. Donc on était tranquille." Guylaine n'a pu avoir des nouvelles rassurantes qu'à partir de 20h, grâce à un mail envoyé par son beau-frère, "un gros soulagement".

A quelques milliers de kilomètres de Chisseaux, au Kosovo, le Chinonais Mathieu Houvenaghel effectuait sa première semaine au sein de l'armée française, engagée sur le conflit. "On apprend ça à la télé, puis par l'Etat-major. Et il y avait un petit souci sur place car il y avait sur place l'armée américaine et l'armée des Emirats arabes unis, et les Américains étaient très méfiants vis-à-vis des Emiratis. Ils ne savaient pas trop quoi penser et toute la péninsule arabique devenait potentiellement un danger à leurs yeux dans les jours qui ont suivi. Nous on était sur nos gardes, en se demandant s'il n'allait pas y avoir une autre attaque quelque part. On était dans le flou total."

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