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Un an de Covid-19 en Mayenne : ce Lavallois, au chômage partiel, fait du bénévolat pendant la crise sanitaire

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C'était il y a un an : le 17 mars 2020, l'ensemble de la France était confinée. De nombreux Mayennais ont alors été mis au chômage partiel. C'est le cas de Steven Trouillet, un éducateur sportif dans un club de basket. Il a donné de son temps au centre d'appels qui gère la vaccination en Mayenne.

Steven Trouillet, 23 ans, a donné de son temps pour aider le centre d'appels qui gère la vaccination en Mayenne. Steven Trouillet, 23 ans, a donné de son temps pour aider le centre d'appels qui gère la vaccination en Mayenne.
Steven Trouillet, 23 ans, a donné de son temps pour aider le centre d'appels qui gère la vaccination en Mayenne. © Radio France - Maïwenn Bordron

Il y a un an jour pour jour, l'ensemble de la France se confinait à partir de 12 heures. France Bleu Mayenne vous propose une journée spéciale pour mettre en lumière celles et ceux qui ont dû s'adapter, rebondir ou tout simplement faire face à cette crise sanitaire. Comme partout en France, de nombreux Mayennais ont été mis au chômage partiel, notamment dans le milieu sportif. Steven Trouillet, un Lavallois de 23 ans, fait partie de ceux dont l'activité a été réduite avec les confinements successifs. Cet éducateur sportif au club Sud Mayenne Basket à Château-Gontier-sur-Mayenne a donc décidé de mettre son temps libre à profit pendant la crise sanitaire : il est devenu bénévole pour le centre d'appels qui gère la vaccination contre la Covid-19 en Mayenne. 

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"Le centre d'appels m'a reboosté"

Mi-janvier, Steven Trouillet tombe sur une annonce postée sur Facebook : le conseil départemental de la Mayenne cherche des bénévoles pour répondre aux appels des patients éligibles à la vaccination contre la Covid-19. Ce jeune Lavallois n'hésite pas une seconde : il travaille dans le milieu associatif et connaît la valeur du bénévolat.  "Je suis aussi bénévole au comité départemental et à la ligue de basket des Pays-de-la-Loire, c'est quelque chose que je connais. Quand j'ai vu l'appel sur Facebook, je me suis dit : pourquoi pas moi ?", retrace l'éducateur sportif de 23 ans. Steven Trouillet sait qu'il sera utile au centre d'appels car le bénévolat ne "court pas les rues".

Je me suis dit : pourquoi pas donner un peu de mon temps pour la santé publique des personnes âgées ?            
Steven Trouillet, bénévole de 23 ans

Cela n'a pas toujours simple d'être au bout du fil avec des patients, en quête d'un rendez-vous pour être vaccinés. Une fois, Steven Trouillet est resté 30 minutes avec un patient qui menaçait de se suicider. "_On a un côté psychologues__. J'ai eu un autre cas d'une dame qui nous appelait pour échanger. Cela peut passer de 3 ou 4 minutes quand c'est rapide à 30 minutes_", raconte le jeune bénévole.

Le deuxième confinement a été difficile avec un coup de massue quand on a refermé les gymnases en décembre : ça a pesé un peu sur le moral et le centre d'appels m'a reboosté.            
Steven Trouillet, bénévole de 23 ans

Au total, il a passé une vingtaine d'heures au centre d'appels, basé à Laval. Ce temps passé à faire du bénévolat lui a même fait du bien au moral. "J'ai l'impression d'avoir repris une vie presque normale, même si on avait un masque et une charlotte : on voit des sourires, des gens, on discute. Le social est hyper important car tout seul dans l'appartement, à part regarder la télévision, les réseaux sociaux, au bout d'un moment, c'est compliqué", affirme Steven Trouillet, qui se dit "reboosté" par ses heures de bénévolat.

Steven Trouillet est retourné au centre d'appels cette semaine : la responsable sait qu'elle peut l'appeler en cas d'urgence lorsqu'elle manque de bénévoles.

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