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Un an après le confinement, Christian et Florent, éboueurs landais : "On avait la boule au ventre"

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Il y a un an, le coronavirus a contraint les Français à se confiner chez eux. Nous avons tous rencontré des personnes qui se sont mobilisées durant cette période. Ce sont les héros de nos territoires. Ce mercredi 17 mars, France Bleu Gascogne a rencontré Florent et Christian, éboueurs.

Des bonbons, des chocolats, des dessins : les éboueurs du Syndicat de traitement des ordures ménagères (Sictom) du Marsan, dans les Landes, ont soigneusement conservé dans leur salle de pause leurs souvenirs du printemps 2020 et de ces nombreuses petites attentions des habitants dont ils ramassaient les poubelles. Un an après cette période, ce mercredi, à l'occasion de la journée spéciale de France Bleu "2020-2021 : 12 mois avec le coronavirus qui ont changé nos vies", nous avons rencontré Florent Portet et Christian Dumartin, chauffeurs-ripeurs, à la fin d'une tournée, au dépôt de Saint-Perdon.

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On y pense, on y pense tout le temps.

"On voyait beaucoup de gens qui applaudissait, qui nous faisait des coucous mais on a aussi beaucoup plus d'ordures à ramasser car tout le monde était à la maison" se remémore Florent, 18 ans de métier. Ces petits messages "nous touchaient beaucoup" souligne Christian. Ont-ils le sentiment d'avoir été des héros ? "On a juste fait notre travail" insistent les deux hommes. Cela dit, les éboueurs ont dû combattre leur crainte de la pandémie : "On ne savait pas quel était le risque d'être en contact avec des déchets pour nous mais on a été bien briefés, bien accompagnés pour surmonter notre peur de cette maladie" estime Florent. "On avait tous un peu la boule au ventre" ajoute-t-il.

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Les éboueurs ont-ils remarqué du changement depuis un an ? Florent confirme : "Il y a eu un changement de comportement des personnes envers nous. Ça fait plaisir. C'est surtout le merci à chaque fois, les applaudissements. On n'était pas habitués. Vraiment, le confinement et cette épidémie nous ont ouvert les yeux. Je ne sais pas si on peut dire ça comme ça, mais on a vu apparaître une grosse reconnaissance à l'égard des gens, notamment nous parmi tant d'autres, qui étaient au boulot. On n'attend pas un merci pour bosser mais ça faisait plaisir".

Les chauffeurs-ripeurs du Sictom ont touché une prime de 26 euros par jour travaillé pendant ce premier confinement. Un an plus tard, ce qui préoccupe les deux hommes, ce sont les masques usagés abandonnés dans les rues. "Quand on met quelque chose par terre, il faut penser à ceux qui passent derrière. Ça peut être contaminant pour ces personnes-là" lance Christian. 

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