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Saint-Pierre-de-Colombier : les travaux de l'église ne reprennent pas

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La préfète de l'Ardèche a annoncé ce mercredi que les travaux de l'église de Saint-Pierre-de-Colombier resteraient suspendus. La famille missionnaire de Notre Dame, une congrégation catholique, fait ériger une église pouvant accueillir jusqu'à 3500 fidèles.

Les ami.es de Bourges, rassemblés ce mardi après-midi devant la préfecture de l'Ardèche, pour dire non aux travaux à Saint-Pierre-de-Colombier. Les ami.es de Bourges, rassemblés ce mardi après-midi devant la préfecture de l'Ardèche, pour dire non aux travaux à Saint-Pierre-de-Colombier.
Les ami.es de Bourges, rassemblés ce mardi après-midi devant la préfecture de l'Ardèche, pour dire non aux travaux à Saint-Pierre-de-Colombier. © Radio France - Pierre-Jean Pluvy

La préfète de l'Ardèche avait transmis au début de l'été le dossier au ministère de l'Écologie. Dans un courrier adressé à la représentante de l'Etat en Ardèche, Barbara Pompili, ministre de la Transition Écologique a demandé que les travaux ne reprennent pas pour pouvoir effectuer des études d'impact. 

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L'Etat fait volte-face

Après avoir accordé un permis de construire, l'Etat semble faire machine arrière en demandant une étude d'impact. Aucune étude n'avait été réalisée à la demande de l'État. Le porteur du projet avait fait faire une étude environnementale succincte. La direction régionale de l'environnement et de l'aménagement et du logement (DREAL), service déconcentré du ministère de la Transition Écologique, avait donné une réponse positive le 5 mars 2018. Aujourd'hui, le même ministère demande des études complémentaires. 

Il faut dire que depuis, le site a failli se transformer en zone à défendre (ZAD) le temps d'un week-end, le 13 juin dernier. Une association, "le collectif des ami.es de la Bourges" s'est constituée pour s'opposer à ce projet. 

Une étude environnementale jusqu'en juillet 2021

La préfète à la suite de cette occupation avait annoncé la mise en place d'un groupe de travail constitué des services de l'Etat, direction départementale des territoires (DDT) et DREAL ainsi que du porteur de projet, la famille missionnaire de Notre-Dame. Le conseil départemental, invité avait refusé d'y prendre part. Il devait rendre son rapport ce mercredi. Depuis, la lettre de la ministre de la Transition Écologique est venue mettre un terme à la procédure en demandant une étude d'impact. 

"On a gagné une bataille, on n'a pas gagné la guerre" - Michèle Rivasi, députée européenne EELV.

L'étude a déjà débuté. Elle est réalisée par le cabinet Naturalia. Les experts ont jusqu'au mois de juillet pour rendre leur rapport. Les militants sont sortis de la préfecture mercredi conscient de leur victoire mais ils restent prudents. Ils veulent des précisions sur cette étude d'impact. 

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