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Loire-et-Sillon : une pétition contre le prix du ramassage des ordures ménagères

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La taxe d'ordure ménagère n'existe plus dans la communauté de communes de Loire-et-Sillon. Les usagers paient désormais une redevance incitative. Le coût de la levée a augmenté. C'est trop pour certains habitants. Une pétition lancée en janvier a déjà recueilli plus de 400 signatures.

Une pétition, "Libérez nos poubelles", dénonce le coût des levées d'ordures.
Une pétition, "Libérez nos poubelles", dénonce le coût des levées d'ordures. © Radio France - Sarah Vildeuil

Une pétition, "Libérez nos poubelles", dénonce l'augmentation du coût du ramassage des ordures ménagères pour les habitants de  la communauté de communes de Loire-et-Sillon, autour de la ville de Savenay, en Loire-Atlantique.

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Le prix de la levée a augmenté en moyenne de 30 %, soit une hausse d'environ 75 centimes par levée. Certains habitants, comme Laurette, dénonce cette augmentation : " Ca devient trop cher d'utiliser la déchetterie de Savenay, ou de déposer nos bacs à ordures toutes les semaines."

Depuis 2014, la communauté, qui regroupe huit communes, a mis en place une redevance incitative. Cette redevance remplace la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui était calculée sur le foncier. Désormais, les 25.000 habitants paient un abonnement fixe, auquel s'ajoute un coût variable en fonction du nombre de levées.

Le citoyen devient acteur de sa facture" - Alain Chauveau, président de la communauté de communes de Loire-et-Sillon

La collectivité veut inciter au tri collectif. Alain Chauveau, président de la communauté de communes de Loire-et-Sillon, se justifie : " Chaque habitant agit sur le nombre de fois qu'il présente son bac à la collecte. Il maîtrise mieux l'impact sur sa facture globale. Plus on triera, moins on aura recours à la levée. Donc le citoyen devient acteur de sa facture."

Pour la communauté de communes, l'objectif est d'optimiser l'organisation du ramassage des ordures. Selon la collectivité, lors d'une collecte, les camions ne ramassent qu'un bac sur trois. Une étude réalisée en Loire-et-Sillon estime que chaque maison présente son bac en moyenne toutes les 3 à 4 semaines.

Dégradation du service public

Jean-Yves Martin, ancien conseiller communautaire, a lancé début janvier une pétition, "Libérez nos poubelles." Il ne remet pas en cause le principe du tri collectif. Mais il dénonce les modalités de cette redevance : "Ce qui est interrogé, ce sont les tarifs, les barèmes. On nous a dit 'trier plus, vous payerez moins'. Les gens constatent qu'ils trient davantage, mais qu'ils paient plus." Pour lui, c'est une dégradation du service public._"Tout le monde n'est pas en mesure de garder pendant des semaines des sacs poubelles garnis avant de les présenter à la levée."
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Jean-Yves Martin, à l'origine de la pétition "Libérez nos poubelles"
Jean-Yves Martin, à l'origine de la pétition "Libérez nos poubelles" © Radio France - Sarah Vildeuil

La pétition a déjà recueilli 433 signatures. Jean-Yves Martin en espère 600 de plus d'ici la fin du mois pour se présenter devant le conseil communautaire.

La tarification incitative est encore facultative. Elle concerne pour l'instant 4.8 millions de personnes en France. Le dispositif devrait être étendu à 15 millions de personnes d'ici 2020.

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