"L'Etat doit lutter contre le trafic de cigarettes", alerte le représentant des buralistes des Deux-Sèvres

Le congrès des buralistes est réuni à Paris jusqu'à vendredi 21 octobre au soir. Il reçoit la visite de Gabriel Attal, le ministre des comptes publics. Dans le Poitou, ils sont plus de 300 buralistes et contrairement à ce qu'on pourrait penser c'est une profession qui a le vent en poupe et dont les fonds de commerce se vendent de mieux en mieux. L'une des raisons ? Le choix du gouvernement de laisser ces commerces de proximité ouverts pendant les deux ans de crise sanitaire, explique sur notre antenne, Denis Humeau, le président de la chambre syndicale des buralistes des Deux-Sèvres. 

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On reste la dernière lumière dans les petits villages - Denis Humeau, buraliste des Deux-Sèvres

Diversification des services 

Les buralistes ne vendent pas que du tabac ou des jeux à gratter, et se diversifient : restauration, vente de vapoteuse (_+30% en 2021 par rapport à l'année précéde_nte), les relais colis. 

Dès 2023, vous pourrez payer toutes vos factures dans les bureaux de tabac. Grâce à ces différents aspects, un fond de commerce se vend désormais 10 à 15% de plus qu'en 2020.

"30% du tabac n'est plus acheté dans le réseau officiel"

Les professionnels demandent aujourd'hui au gouvernement de continuer à financer cette diversification, d'éviter les hausses successives du tabac mais surtout de mieux lutter contre les marchés parallèles - contrebande et contrefaçon des cigarettes. "30% du tabac n'est plus acheté dans le réseau officiel", alerte Denis Humeau, mais aux frontières, par internet. 

Depuis le début de l'année, déjà deux usines clandestines ont été démantelées, chiffre le buraliste des Deux-Sèvres. Pour lui, il faut que ça continue.