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Fermeture des bars et restaurants à Aix-Marseille : l'arrêté déjà contesté en justice

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La fermeture des bars et restaurants à Aix et Marseille intervient ce dimanche soir. L'arrêté préfectoral a été publié dans l'après-midi. Dans 15 autres villes, les établissements devront fermer à 22h. Un recours a déjà été déposé.

Bars et restaurants vont devoir fermer ce dimanche soir à Aix et Marseille. Bars et restaurants vont devoir fermer ce dimanche soir à Aix et Marseille.
Bars et restaurants vont devoir fermer ce dimanche soir à Aix et Marseille. © AFP - CHRISTOPHE SIMON / AFP

Ce dimanche soir, bars et restaurants d'Aix et de Marseille devront fermer. L'arrêté préfectoral pour les mesures applicables a été publié dans l'après-midi, afin de limiter la propagation du Covid-19. Il vaut pour deux semaines, jusqu'au 11 octobre, avec une clause de revoyure "dans huit jours".

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L'arrêté annonce ainsi la fermeture totale des bars et restaurants à Aix-en-Provence et Marseille, qui devront se rabattre sur la vente à emporter. Les cantines scolaires, universitaires et d'entreprises ne sont pas concernées, ni les aires d'autoroutes et les distributions de repas. Dans les hôtels, les repas devront être servis dans les chambres.

Fermeture à 22h pour 15 autres villes

Dans 15 autres villes, Allauch, Aubagne, La Ciotat, Plan-de-Cuques, Septèmes-les-Vallons, Bouc-bel-Air, Gardanne, Les Pennes-Mirabeau, Trets, Arles, Tarascon, Châteauneuf-les-Martigues, Martigues, Port-de-Bouc et Rognac, les restaurants, débits de boissons et commerces d'alimentation générale devront fermer à 22h et rouvrir à 6h au plus tôt.

Ces nouvelles mesures ne concernent donc pas les 90 autres communes de la métropole Aix-Marseille-Provence, une zone de 3.000 km² pour 1,8 millions d'habitants.

Par ailleurs, le port du masque est obligatoire dans ces 15 villes, tout comme à Aix et Marseille, de 6h à 2h pour toute personne de 11 ans et plus. Il est aussi indispensable sur les lieux très fréquentés ailleurs dans le département, comme les marchés, les abords des commerces ou des écoles.

Le recours attaqué en justice

Dès la publication officielle de cet arrêté, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a annoncé avoir déposé un recours collectif en référé-liberté, devant le tribunal administratif de Marseille. "Je refuse la désobéissance civile : si on conteste une règle, on le fait dans les règles", a souligné Renaud Muselier.

Ce recours est porté par 20 professionnels de la restauration de Marseille et d'Aix-en-Provence, par les représentants locaux du monde économique et du secteur, ainsi que par la région Paca, le département des Bouches-du-Rhône, la métropole Aix-Marseille-Provence et la ville d'Aix-en-Provence. Parmi les institutions, seule la ville de Marseille ne s'est pas jointe à cette démarche.

"La situation en réanimation au sein des Hôpitaux Universitaires de Marseille est une réalité ! Bien sûr qu’il faut agir, les élus locaux y sont prêts !  Je demande seulement que l’on arrête d’opposer blouses blanches et tabliers bleus, avec des décisions inadaptées, non concertées. C’est le sens de ce recours", a indiqué sur Twitter le président de la région.

Les professionnels vent debout

Bernard Marty, président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie), a affirmé sur franceinfo ce dimanche : "Nous continuerons à militer pour ne pas fermer. Il y aura des actions juridiques et des actions physiques dans les heures ou les jours qui viennent".

"On n'a pas du tout l'intention de considérer que le dictat de M. Véran est acceptable et on continuera à se battre". Les chiffres fournis par l'équipe du professeur Raoult "ne sont absolument pas les mêmes que l'APHM (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille) à Marseille. Donc, c'est particulier qu'Olivier Véran ne prennent que ces chiffres-là. Si j'étais un ministre responsable, j'organiserais une rencontre entre l'APHM et l'lHU (Institut hospitalo-universitaire) pour savoir qui dit vrai. Je pense que le ministre a un peu de parti-pris et qu'il se trompe."

Mais le président de l’Umih "déconseille à ses amis restaurateurs et cafetiers de rester ouverts sinon certains d'entre eux seront punis et on aura toutes les difficultés à les défendre." Pour autant, il veut se battre "pour ne pas fermer et réclamer une année blanche au niveau des charges, des diminutions de loyers."

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