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Crise en Guadeloupe : une cinquantaine d'agents du GIGN et du Raid envoyés sur l'île

Par
  • France Bleu

Le ministre de l'Intérieur annonce ce samedi l'envoi depuis la métropole d'une cinquantaine d'agents du GIGN et du Raid en Guadeloupe. L'île est en proie depuis le début de la semaine à des manifestations violentes contre les mesures sanitaires pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

La mobilisation des opposants au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire des personnels soignants, lancée il y a quatre jours par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes, a tourné à la violence ce vendredi en Guadeloupe. La mobilisation des opposants au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire des personnels soignants, lancée il y a quatre jours par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes, a tourné à la violence ce vendredi en Guadeloupe.
La mobilisation des opposants au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire des personnels soignants, lancée il y a quatre jours par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes, a tourné à la violence ce vendredi en Guadeloupe. © AFP - Carla Bernhardt

Gérald Darmanin, a annoncé samedi à Paris l'envoi d'une cinquantaine de membres du GIGN et du Raid en Guadeloupe, où violences, pillages et blocages ont émaillé la nuit de vendredi à samedi, sur fond de contestation du pass sanitaire. Le ministre de l'Intérieur a également annoncé que 31 personnes ont déjà été interpellées. 

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"Le premier message est celui de la fermeté de l'État", a martelé M. Darmanin, alors que son collègue chargé des Outre-mer, Sébastien Lecornu, annonçait qu'une réunion se tiendrait lundi soir autour du Premier ministre Jean Castex avec les parlementaires et les présidents des assemblées de la Guadeloupe, ainsi qu'avec le ministre de la Santé Olivier Véran.

La mobilisation des opposants au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire des personnels soignants, lancée il y a quatre jours par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes, a tourné à la violence ce vendredi en Guadeloupe, une des deux principales îles des Antilles françaises.

Quatre immeubles de Pointe-à-Pitre, le chef-lieu qui compte de nombreuses habitations en bois, sont partis en fumée, selon les pompiers, tandis qu'autour des barrages sur les routes les manifestants affrontaient la police à coup de pierres ou même de tirs de mortier. Le préfet a annoncé vendredi l'instauration d'un couvre-feu immédiat entre 18h et 5h, "compte tenu des mouvements sociaux en cours dans le département et des actes de vandalisme", et ce jusqu'à mardi. Il a également interdit la vente d'essence en jerrican.

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