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Boom immobilier dans l'arrière-pays héraultais, du jamais vu depuis 20 ans

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L'immobilier ne s'est jamais aussi bien porté dans l'arrière-pays héraultais et dans les Hauts cantons. Les professionnels parlent même d'un boom immobilier depuis la crise du Covid en 2020.

Agence Pierres au Soleil à Bédarieux Agence Pierres au Soleil à Bédarieux
Agence Pierres au Soleil à Bédarieux - Pierres au Soleil

Dans l'arrière-pays héraultais et dans les Hauts cantons, les maisons en vente restent très rarement sur le marché. Le constat est le même, comme France Bleu l'a constaté, de Bédarieux à Saint-Pons-de-Thomières, en allant jusqu'à La Salvetat-sur-Agout. Les demandes de particuliers explosent alors que les taux bancaires progressent. Par endroit, les produits se font rares, voire inexistants.

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"C'est du jamais vu depuis 20 ans" confie Eric Chabrier, le propriétaire de Pierres au Soleil. Cette agence installée à Bédarieux intervient dans un périmètre de 40 kilomètres. Les prix, qui ont augmenté de 10% en moyenne, restent en dessous du marché proposé sur la côte ou dans les grandes villes attractives.

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"Sur les cinq derniers mois, j'ai déjà réalisé 50% de mon chiffre d'affaires annuel." 2022 était pourtant un excellent cru. Le CA de cette entreprise familiale avait déjà progressé de 75%. "Nous sommes débordés. Nous avons énormément de demandes. Cependant, il y a un léger ralentissement depuis quelques semaines car nous avons moins moins de biens."

"Avant le Covid, on travaillait mais c'était limite. On survivait."

"Un bien affiché le soir peut être vendu le lendemain midi s'il est au juste prix. Toute est une question de prix, explique Éric Chabrier. Avant, il fallait, au mieux, deux à trois mois pour vendre un bien. Et c'était à l'époque une belle vente. Avant le Covid, on tournait avec 200 à 250 biens."

Pierres au Soleil possède aujourd'hui en moyenne un carnet d'une cinquantaine de maisons à la vente. Il y en avait quatre fois plus avant la crise santitaire. Les biens sont plus rares à la vente. Ce constat est le même chez les professionnels.

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Le bâti se fait rare dans de nombreux communes

À La Salvetat-sur-Agout, 184 maisons ont été vendues en 2021 et 2022. Deux années exceptionnelles pour l'immobilier dans ce secteur. Et les biens se font rares. Ce constat est aussi partagé par les élus de Riols, à une quarantaine kilomètres à l'ouest de Bédarieux, un village de 750 âmes proche de Saint-Pons-de-Thomières.

"Les maisons restent quelques semaines en vente, qu'il y ait des travaux ou pas, confie Simon Leroy, l'adjoint en charge de l'urbanisme à Riols. Elles ne restent pas plus de deux mois en vente. La sécurité, le bien vivre, c'est ce que recherchent les investisseurs. C'est essentiellement de la résidence annuelle qui s'installe. On est à Riols. On a tout. On est a une heure de la montagne, autant de la mer. Les gens viennent s'installer ici sans réfléchir car il y a du travail et ils y retrouvent ce dont ils ont besoin."

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C'est aussi le cas à Camblong. Toutes les maisons en vente ont trouvé preneur en moins de deux ans dans ce petit village de 250 habitants entre Bédarieux et Lodève. "Il y bien longtemps qu'on n'avait pas connu un tel engouement, explique le maire, Bernard Coste. Ici les acheteurs viennent de Montpellier ou Sète à la recherche de tranquillité."

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Selon les secteurs, il s'agit de résidences principales en grande majorité. Un public âgé à la retraite et des actifs plus jeunes en prononce de Toulouse, le Grand Narbonnais, Montpellier, ou le Biterrois. Les Belges sont aussi très nombreux à investir. Ce qui n'est plus le cas des aAnglais, qui étaient très nombreux au début des années 2000.

Les acheteurs recherchent la tranquillité, la campagne, des prix raisonnables. "Le télétravail a fait changer les habitudes des investisseurs" conclut Eric Chabrier, de l'agence immobilière Pierre au Soleil à Bédarieux.

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