"Nuit Debout" : deux invités surprises dans la nuit de samedi à dimanche
Après une nouvelle nuit émaillée de violences, le préfet de police de Paris rappelle les organisateurs de "Nuit debout" à leur responsabilité. 21 personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi après des dégradations et des violences contre les forces de l'ordre.
Les nuits passent et se ressemblent aux abords de la Place de la République à Paris. De nouveaux incidents ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi lors de la "Nuit Debout" qui a rassemblé 3000 personnes. Quatre policiers et gendarmes ont été blessés. 21 personnes ont été interpellées.
Vers 1h30 du matin, une centaine d'individus a commencé par allumer des feux de palettes avant de jeter des projectiles sur les forces de l'ordre. Les policiers et gendarmes ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes. Les casseurs ont ensuite été repoussés à l'extérieur de la place puis vers le 19e arrondissement, dans le quartier des Buttes Chaumont où les affrontements avec les forces de l'ordre se sont poursuivis une partie de la nuit.
Toujours le même scénario
Ces incidents, qui se répètent depuis plusieurs jours, suivent "toujours le même scénario" selon le préfet de police de Paris, Michel Cadot, qui s'est exprimé samedi matin lors d'une conférence de presse. En début de soirée, les participants s'expriment dans le calme, puis "le temps passant, les personnes présentes se retirent, laissant place à de petits troupes violents qui cherchent soit à partir en cortège, soit à attaquer les forces de l'ordre et à dégrader les vitrines ou les commerces."
Le préfet de police de Paris rappelle donc les organisateurs de Nuit Debout à leur responsabilité, notamment à faire respecter l'horaire de fin de manifestation sur lequel ils se sont engagés. A une heure du matin, les participants sont censés se disperser. "Nous souhaitons préserver la liberté de rassemblement mais nous ne pouvons tolérer davantage la prolongation d'incidents, de dégradations, de cortèges qui partent sur la voie publique sans autorisation au milieu de la nuit", a insisté Michel Cadot, qui s'est toutefois refusé à évoquer une éventuelle interdiction du mouvement.
Deux invités surprises, et deux accueils différents
L'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis est venu samedi soir apporter son soutien aux participants de la Nuit debout à Paris, obtenant comme chaque volontaire le droit de s'exprimer quelques minutes devant la foule. "Je vous apporte la solidarité d'Athènes", a-t-il lancé sous les regards curieux et goguenards des militants de Nuit debout. "Ils nous disent que nous occupons les places, mais ce sont eux qui essaient de privatiser ce qui est à tous". en revanche, Alain finkielkraut a eu un accueil bien différent. Il a été hué et insulté. L’essayiste français a quitté la place de la république.
Ma France : Améliorer le logement des Français
Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.
L'info en continu
null : les plus consultés
Euro 2024 : gravité, soins, matchs à venir, ce que l'on sait de la fracture du nez de Kylian Mbappé
France BleuOrages : des dégâts dans les vignes et sur les rails en Charente et en Charente-Maritime
France Bleu La RochelleLe patron des gendarmes du Var visé par une enquête interne
France Bleu Provence