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Sida : l’urgence d’informer pour casser la chaîne

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Le premier décembre est la journée mondiale de lutte contre le Sida. Une maladie dont on avait presque oublié l’existence. Erreur fatale. Le Sida c’est encore aujourd’hui plus de 6.000 nouveaux cas par an en France.

C'est, ce 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le Sida C'est, ce 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le Sida
C'est, ce 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le Sida

L’épidémie de Covid-19 ferait-elle perdre la tête ? En tout cas, elle a placé dans l’ombre de nombreux autres problèmes de santé et maladies. Le constat a été fait à plusieurs reprises en matière, par exemple, de traitement des cancers.  

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Ce même constat est applicable à la lutte contre le Sida. Depuis sa découverte en 1983, cette maladie a fait 76 millions de morts dans le monde. Une maladie toujours d’actualité même si la communication autour de ce fléau n’a plus le même impact, la même tonicité.  

L’information ne passe plus suffisamment correctement. Ainsi certaines populations ignorent tout de cette maladie. D’autres ne sont pas plus au courant des traitements existants et qui peuvent se prendre suite à une prise de risque. “ Il y a un manque d’information et de vulgarisation de ces outils qui sont simples et qui pourraient permettre une baisse considérable du nombre de malades” indiquait sur l’antenne d’RCFM Sylvie Marcaggi, la présidente de l’association Aiutu Corsu. 

Sylvie Marcaggi, président de l'association "Aiutu Corsu"
Sylvie Marcaggi, président de l'association "Aiutu Corsu" © Radio France

Défaut d’information, relâchement, il y a urgence aujourd’hui à reprendre les choses en main et lancer de nouvelles campagnes de sensibilisation auprès des plus jeunes notamment. L’objectif “2030 sans Sida” semble en l’état actuel des choses irréalisable.  

Le Sida, c’est aujourd’hui environ 6.200 nouveaux cas par an en France. La Corse ne dispose pas malheureusement de données précises. Mais elle n’est pas étrangère à cette maladie.  

Pour autant, l’avenir n’est pas si sombre. Il existe des traitements. Encore faut-il les faire connaitre au public. “Parmi ceux-ci, on trouve le TPE (Traitement Post Exposition). Il existe depuis de très nombreuses années. Il faut le prendre dans les 48h après la prise d’un risque. Il est administré à l’hôpital et permet de rester totalement négatif” précise Sylvie Marcaggi. Mais voilà ! Ce traitement qui existe depuis de nombreuses années est totalement méconnu. “ce n’est pas normal” conclut la présidente d’Aiutu Corsu. 

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