Réactions dans la Loire et la Haute-Loire aux mesures contre le coronavirus
France Bleu Saint-Etienne Loire en édition spéciale ce vendredi matin au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron pour lutter contre la propagation du Covid 19.
La France traverse la plus grave crise sanitaire depuis un siècle selon Emmanuel Macron. Le Chef de l’État face aux Français hier soir pour annoncer des mesures déjà massives pour réduire au maximum l'impact du coronavirus. Les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermées à partir de lundi et jusqu'à nouvel ordre. Les entreprises qui le peuvent doivent permettre à leurs salariés de travailler à distance. Quand c'est impossible ils resteront à la maison pour garder les enfants et seront indemnisés. L'idée est de limiter la propagation du Covid 19 pour ne pas engorger les hôpitaux et pour pouvoir soigner correctement les malades. Les élections municipales dont le 1er tour est prévu dimanche sont bel et bien maintenues. Conséquences dans le sport : la Ligue de Football Professionnel se réunit à 10h ce matin et pourrait annoncer la suspension de la Ligue 1.
L'épidémie a déjà fait plus de 61 morts en France et près de 3 000 malades (43 dans la Loire 5 en Haute-Loire).
"La continuité pédagogique est une inquiétude", Romain Allard
Romain Allard, secrétaire départemental du SNES : "C'était une décision incontournable. La mise en place des gestes barrières était devenue compliquée. 1 mètre entre chaque élève c'est impossible. L'accès aux toilettes est compliqué dans les établissements scolaires. Il fallait éviter que nos établissements deviennent des foyers de contamination. La continuité pédagogique est une inquiétude. A distance c'est plus compliqué. L'équipement numérique n'est pas le même pour tous."
"Le trou de la sécurité sociale va forcément se creuser", Pierre Robillard
Pierre Robillard, avocat spécialiste du droit du travail : "Depuis le début de la crise le congé spécifique a été mis en place. Il prévoit un congé de 14 jours pour un des deux parents de moins de 16 ans, tout en étant indemnisé. Le trou de la sécurité sociale va forcément se creuser mais l’État tenir ses engagements. Le président a répété l'expression "Quoiqu'il en coute". Nous n'avons pas encore les données sur le recours au chômage partiel. Les indemnités prévues sont à hauteur d'un SMIC sec ce qui signifie forcément qu'il y aura des pertes de salaire.
"Nous sommes sensibles à l'hommage du Président de la République", Eric Fakra
**Eric Fakra, chef de service en psychiatrie au CHU de Saint-Étienne : "**C'est une mobilisation sans précédent et nous sommes sensibles à l'hommage du Président de la République envers les personnels soignants mais aussi administratifs et techniques. Cette épidémie arrive dans un contexte difficile. Nous dénonçons depuis des mois des conditions de travail dégradées qui deviennent intolérables. Nous espérons que ces demandes seront prises en compte par l’État une fois cette épidémie gérée."
"Tirer les conclusions de cette crise", Julien Borowczyk, médecin et député LREM du Forez
"Nous appliquerons à la lettre toutes les préconisations du chef de l’État", Gael Perdriau
Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Étienne : "Nous avons anticiper l'organisation des élections. Tous les électeurs pourront dans des conditions sanitaires sécurisées venir remplir leur devoir de citoyen. Nous appliquerons à la lettre toutes les préconisations du chef de l’État de manière à faciliter la vie des Stéphanoises et des Stéphanois."
"Il ne faut pas qu'en plus de la crise sanitaire nous traversions une crise économique", Pierrick Courbon
Pierrick Courbon, candidat socialiste à Saint-Étienne : "Il n'y a pas de place pour la polémique aujourd'hui. La priorité c'est la protection de l'ensemble de la population, l'ensemble des Français. J'espère que au niveau local nous pourrons nous montrer proactifs pour agir en complément de ces mesures nationales pour le soutien à nos entreprises et nos commerçants qui vont être durablement impactés. Il ne faut pas qu'en plus de la crise sanitaire nous traversions une crise économique et sociale dont nous aurions du mal à nous relever."
"S'il y a des dépenses en trop, ce n'est pas grave", Olivier Longeon
Olivier Longeon, candidat EELV à Saint-Étienne : "Derrière ces mesures il y en aura d'autres encore plus importantes à prendre, du type des mesures italiennes, et c'est normal. Il faut que tout le monde fasse attention, que tout le monde respecte les consignes. Il en va de notre équilibre et de la santé de nos ainés. L'Europe prend les bonnes décisions. Comme l'a dit Emmanuel Macron, la priorité des priorités c'est de sauver l'Europe et les Européens. S'il y a des dépenses en trop, ce n'est pas grave."
"C'est inquiétant d'un point de vue budgétaire", Sophie Robert
Sophie Robert, candidate RN à Saint-Étienne : "Je n'ai jamais eu l'occasion de le dire mais là j'ai trouvé que M. Macron a eu la stature d'un chef d’État. Il était rassurant. Je suis contente que mon président de la République ait cette attitude là. Par contre dans la 2e partie de son allocution, quand il promet qu'il n'y aura pas d'incidence sur l'économie parce que l’État va tout prendre en charge, quand on sait l'immense dette de la France, je ne sais pas comment il va financer tout cela. C'est inquiétant d'un point de vue budgétaire."
Ma France : Améliorer le logement des Français
Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.
Loire : l'info en continu
Loire : les plus consultés
Loire : un maire met désormais des amendes pour des infractions routières, "courageux mais dangereux"
France Bleu Saint-Étienne LoireL'artiste Laëtitia Madancos pousse son lit de Marseille jusqu'au Havre en passant par Saint-Étienne
France Bleu Saint-Étienne LoirePlay-offs d'accession en Ligue 1 : Rodez sera l'adversaire l'AS Saint-Étienne le 24 mai
France Bleu Saint-Étienne Loire