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Covid : l'hôpital de La Rochelle "manque de lits et de soignants" face à la hausse de l'épidémie

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La tension est importante dans les hôpitaux de Charente-Maritime, avec la hausse des cas de Covid. A La Rochelle, il y a de plus en plus de patients... Et de moins en moins de soignants, eux-mêmes touchés par le coronavirus.

Avec la hausse de l'épidémie de Covid, "nous manquons de lits", confie Pierre Thépot, le directeur du groupe hospitalier La Rochelle-Ré-Aunis. Avec la hausse de l'épidémie de Covid, "nous manquons de lits", confie Pierre Thépot, le directeur du groupe hospitalier La Rochelle-Ré-Aunis.
Avec la hausse de l'épidémie de Covid, "nous manquons de lits", confie Pierre Thépot, le directeur du groupe hospitalier La Rochelle-Ré-Aunis. © Maxppp - Alexandre Marchi

Un hôpital "en tension"... En Charente-Maritime, les hôpitaux ne dérogent pas à la désorganisation liée au Covid. Au centre hospitalier La Rochelle-Ré-Aunis, le plus gros du département, "on est préoccupé par le manque de lit et de soignants", s'alarme le directeur Pierre Thépot, qui fait le point sur la situation de son établissement.

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Des salles d'opérations fermées

Au 30 décembre, il y avait neuf patients hospitalisés en réanimation pour cause de Covid à l'hôpital de La Rochelle "sur une quarantaine de patients Covid en tout, répartis entre les centres de La Rochelle et de Rochefort", précise le directeur Pierre Thépot. 

Pour accueillir ces patients, l'hôpital se réorganise : "On a fermé des salles d'opération et on libère des lits. Aujourd'hui, dans les services de médecine, il n'y a plus un seul lit disponible", déplore le directeur. "Mais on reste flexible, on sait se réorganiser", nuance-t-il. Il se dit tout de même très inquiet par rapport aux festivités du Nouvel An : "On s'attend à une forte hausse des cas après", autant côté patients que côté soignant.

Le personnel, toujours aussi "fatigué"

Car la hausse des cas de Covid n'impacte pas que les patients, mais aussi les soignants. Ils sont nombreux à être cas contacts "alors qu'il y a déjà moins de personnel en période de fêtes", explique Pierre Thépot. "Le personnel est fatigué, d'autant plus que les changements de planning et la réorganisation dure depuis des mois."

Pour l'instant le groupe hospitalier essaie toujours de déprogrammer le moins possible. "On analyse la situation semaine après semaine", note Pierre Thépot. Une réunion de crise doit se tenir le 31 décembre, pour décider de l'augmentation, ou non, des déprogrammations.

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