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Corse : toutes les interrogations autour du "green pass" ne sont pas levées

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Mettre en place, le plus rapidement possible, des tests pour les vacanciers qui souhaitent venir en Corse. C’est l’esprit du "green pass" proposé par Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif de Corse. Mais de nombreuses questions restent en suspens.

Beaucoup de questions autour du green pass proposé par Gilles Simeoni Beaucoup de questions autour du green pass proposé par Gilles Simeoni
Beaucoup de questions autour du green pass proposé par Gilles Simeoni © Maxppp - Luc Nobout

"Il faut faire vite". C'est donc l'exhortation du Comité scientifique Covid-19, version corse du conseil scientifique au plan national.

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Il préconise, dans l'esprit du "green pass" proposé par Gilles Simeoni, de "conditionner l'accès à la Corse pendant la saison estivale à la présentation d'un test PCR négatif réalisé 4 à 7 jours avant le départ". Cela réduirait considérablement les risques de propagation du virus dans l'île. Et il faudrait, selon ce comité créé par la collectivité de Corse, mettre en place ce dispositif préventif rapidement, mi juin, voire début juin. 

Le temps presse donc mais de nombreuses questions restent en suspens.

Davantage de questions que de réponses

Et au-delà des questions de légalité - le gouvernement donnera-t-il son feu vert à cette mesure très contestée - au-delà même des questions scientifiques, sachant que la durée d'incubation du virus peut aller jusqu'à 14 jours, un certain nombre de modalités pratiques appellent des précisions.

Qui effectuera les contrôles ? Au départ ou à l'arrivée ? Les compagnies, aériennes ou maritimes ? Les autorités ? Toutes les personnes, touristes ou pas, qui ont déjà réservé ont-elle été prévenues ? 

Autre interrogation : si la diaspora devra se soumettre à cette obligation, a précisé récemment le président de l'Exécutif, qu'en sera-t-il des Corses qui pour des raisons médicales ou professionnelles (les chauffeurs routiers par exemple) doivent se rendre très régulièrement sur le continent ? Devront-ils, eux aussi, à chaque retour dans l'ile montrer pattes blanches ? 

Enfin qui prendra en charge le coût de ces tests, en moyenne 30 à 40 euros l'unité ? Les arrivants, les structures d'accueil ou la collectivité de Corse ? 

Pour l'heure, c'est toujours le flou. On assure du côté de l'Exécutif poursuivre le travail de réflexion en attendant une réponse du gouvernement.

   

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