Coronavirus : l'université de Pau suspend toutes les mobilités vers la Chine
L'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) a décidé de suspendre toutes les mobilités vers la Chine jusqu'à nouvel ordre, en raison de l'épidémie du nouveau coronavirus. Une mesure qui touche les étudiants, les enseignants et les chercheurs.
Ils sont au moins une dizaine à devoir rester en France à cause de l'épidémie du nouveau coronavirus. L'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) a pris des mesures de prévention jeudi 30 janvier. Notamment, en annulant toutes les mobilités (mission et stage) prévues en Chine jusqu'à nouvel ordre.
Une mesure qui concerne autant les étudiants que les chercheurs de l'université de Pau. La direction précise que, "si ces personnes avaient obtenu une autorisation de déplacement, celle-ci n’est donc plus valable."
Pour les autres pays touchés par le virus (Thaïlande, Malaisie, Japon, Vietnam Corée du sud, Tadjikistan, Australie ...) "les déplacements restent pour l'instant autorisés", précise la direction de l'université.
Port du masque obligatoire pour les arrivants
Par ailleurs, l'UPPA impose également des mesures de précaution aux personnes qui arrivent de Chine. Comme c'est le cas de plusieurs doctorants chinois dans les derniers jours. L'université leur impose le port du masque pendant 15 jours.
"Si une personne arrivait de Wuhan ou avait transité par la province de Hubei, il lui est fortement recommandé de rester chez elle pendant les 15 jours qui suivent son arrivée", précise l'université.
Le témoignage d'un professeur coincé à Pau
Jacques Mercadier est ingénieur en chimie et professeur à l'UPPA. Il partage sa vie entre Pau et Shanghai où il dirige un institut franco-chinois. Il est rentré à Pau il y a quelques semaines, alors que l'épidémie n'était pas encore connue. Mais ne peut pour l'instant pas repartir à cause de ces mesures. Une situation compliquée à vivre.
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