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Municipales en Alsace : on vous explique le calcul du temps de parole des candidats sur France Bleu Alsace

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L'épisode 15 de notre série "On part en campagne" se penche sur le temps de parole des listes candidates aux municipales sur France Bleu Alsace. On vous explique ce travail de calcul minutieux, basé sur un principe d'équité.

Le temps de parole des candidats sur les antennes de radio est décompté de manière minutieuse (illustration) Le temps de parole des candidats sur les antennes de radio est décompté de manière minutieuse (illustration)
Le temps de parole des candidats sur les antennes de radio est décompté de manière minutieuse (illustration) © Maxppp - Anthony PICORE

Pour connaître le temps de parole à donner aux candidats aux élections municipales sur France Bleu Alsace, on suit un principe d'équité. Pour cela, il faut prendre en compte plusieurs critères :  

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  • Les résultats des dernières élections municipales, en 2014 
  • Les résultats des autres élections, présidentielle et législatives 
  • L'animation de la campagne, c'est-à-dire la présence des candidats sur le terrain 
  • Les sondages d'opinion

La voix des auditeurs compte

Les auditeurs de France Bleu Alsace sont aussi comptés dans le calcul de ce temps de parole. Pour cela, il faut que l'un d'eux exprime à l'antenne un soutien explicite à un candidat. En revanche, si un auditeur explique ne pas vouloir voter pour une liste, ce n'est pas comptabilisé. 

En fonction de tous ces critères, les listes candidates ont plus ou moins de temps de parole. Une liste jugée majeure en aura plus, et inversement. 

Un calcul minitieux

C'est le CSA, le Conseil supérieur de l'audiovisuel, qui contrôle le calcul du temps de parole des candidats aux municipales à la télé et à la radio. Pour France Bleu Alsace, cela implique de répertorier minutieusement les temps d'antenne de chaque liste, et de les transmettre régulièrement au CSA qui vérifie leur bonne répartition. 

Des exceptions 

Il existe tout de même des exceptions : lorsque les journalistes parlent d'un candidat dans leur voix, lors d'un éditorial par exemple, ça n'est pas pris en compte. 

Le principe de l'équité s'applique jusqu'à la veille du premier tour puis entre les deux tours, du 16 au 20 mars. Lors des débats, l'équité n'est plus de mise : le temps de parole est alors basé sur un principe d'égalité

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