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Michèle Delaunay à Manuel Valls : "Il n'y a que les partis faibles qui changent de nom"

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Le premier ministre Manuel Valls est en Gironde ce jeudi. Il participe au comité de pilotage de l'Euro 2016 et inaugure le laser Mégajoule au Barp. Ses propos, ce matin, dans le magazine L'Obs créé le débat : il veut en finir avec une gauche jugée "passéiste" et pense toujours changer le nom du Parti Socialiste. Les Girondins, Michèle Delaunay et Florent Boudié réagissent.

Michèle Delaunay quitte le gouvernement
Michèle Delaunay quitte le gouvernement © Maxppp

Manuel Valls est en Gironde ce jeudi pour participer au comité de pilotage de l'Euro 2016 à Bordeaux avec Alain Juppé et Michel Platini. Il va aussi inaugurer le Laser Mégajoule au Barp. Les propos du Premier Ministre, publié ce matin dans le magazine L'Obs (ex-Nouvel Obs) ont fait mouche dans son parti. Il aimerait abattre une gauche qu'il juge "passéiste". Pour ce qui est de changer le nom du parti socialiste, il répond "pourquoi pas". Il avait déjà eu cette idée en 2007 et 2011 mais elle avait suscité déjà d'important remous. C'est d'ailleurs toujours le cas, mais ll'idée reste minoritaire à l'intérieur du parti.

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"Il n'y que les partis faibles comme l'UDR, le RPR, l'UMP, l'UDT, qui changent de nom quand ils changent de leader. Ça montre une absence de fil rouge dans leurs valeurs. Les nôtres sont claires."
— Michèle Delaunay, député et ancienne ministre

L'objectif est de bâtir une maison commune des forces progressistes sous la forme d'une fédération ou d'un parti commun pour faire face à la menace d'une droite dure et d'une extrême droite qui progresse. Le député girondin, Florent Boudié voit d'autres problèmes dans le parti socialiste.

"C'est grave ce que je dis, mais bien réél. Au fond le Parti Socialiste était plus préoccupé d'accéder au pouvoir que de l'exercice au pouvoir. Nous avons des sujets sous le tapis pour éviter une division mortelle. Nous sommes arrivés aux responsabilités en 2012 sans régler les divisions du PS. Elles rejaillissent en permanence donc au plus mauvais moment. Les Français nous jugent gravement et ils ont raison."
— Florent Boudié, député

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Florent Boudié, député du Libournais.
Florent Boudié, député du Libournais. © Radio France
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