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Treize élus d'Occitanie alertent le gouvernement sur le manque de moyens alloués à la protection à l'enfance

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Une lettre pour demander davantage de moyens pour les services de protection à l'enfance a été envoyée au Premier ministre, Jean Castex. Ce sont les 13 présidents et présidentes des Départements de l'Occitanie qui l'envoient, dont Kléber Mesquida pour l'Hérault.

Kléber Mesquida, Président du département de l'Hérault. Kléber Mesquida, Président du département de l'Hérault.
Kléber Mesquida, Président du département de l'Hérault. © Maxppp - Guillaume Bonnefont

Les 13 présidents et présidentes des Départements de l'Occitanie s'alarment des faibles moyens alloués à la protection des enfants dans la région. Dans une lettre adressée au Premier ministre, Jean Castex, les élus lui font part de leur "regret face à un manque d'investissement de l'État dans notre région." Ils dénoncent notamment un "déficit de place et de ressources en pédopsychiatrie". 

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Autre point abordé dans la lettre : la politique menée vis-à-vis "des enfants en situation de handicap confiés à l'aide sociale à l'enfance" qui ne sont pas "pris en charge de manière adaptée." Le président du Conseil départemental de le l'Hérault, Kléber Mesquida, assure "qu'il manque une vingtaine de places dans le département, ainsi que des familles d'accueil et des assistantes maternelles." Ce manque d'effectifs était déjà dénoncé par des mouvements de grève des personnels de la protection de l'enfance qui ont eu lieu dans l'Hérault ces derniers mois.

Pas assez de places pour les mineurs délinquants

Les Départements veulent aussi être entendus à l'échelle nationale pour changer la politique actuelle concernant la prise en charge de la délinquance des mineurs. Le problème dénoncé étant "une pénurie de places pour accueillir les jeunes ayant commis un acte de délinquance." 

Kébler Mesquida le constate dans l'Hérault : "Il y a de plus en plus d'enfants qui nous sont confiés. Nous n'avons pas assez de familles d'accueil pour les recevoir. Ces jeunes restent dans leurs familles violentes où ils sont en danger." Il se pose alors une question : " Si un jour il arrive quelque chose d'irréversible, qui en aura la responsabilité morale ?"

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Les élus demandent des moyens supplémentaires

Les 180 millions d'euros alloués à la protection des enfants dans l'Hérault ne suffisent plus_. "L'accueil de ces enfants relève de la compétence de l'État",_ assure Kléber Mesquida. Il n'attend qu'une chose du gouvernement : "Il faut qu'il mette en place des dispositifs spécifiques." Les treize élus espèrent être entendus, dans un contexte où un projet de loi relatif à la protection des enfants est en train d'être examiné au parlement.

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